Les peuples originaires de Californie

Publié le 31 Août 2017

Chumash sun-child adult- Par Millennium Twain at the English language Wikipedia, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=8423531

La Californie est un état des Etats-Unis situé sur la côte ouest, bordé au sud par le désert de Sonora, à l'est par le Grand Bassin des EU et au nord par les monts Klamath.

La façade océanique suit le relief des chaînes côtières du Pacifique et au-delà s'étend la Vallée Centrale sur les contreforts de la Sierra Nevada.

Aujourd'hui la Californie est l'état le plus peuplé des EU, il était pour autant avant l'occupation européenne habité part de nombreux peuples originaires, ou amérindiens dont les plus anciens ossements trouvés sont âgés de 10.000 à 13.000 ans et ont été trouvés dans l'île Santa Rosa en 1959/1960. Cette région était alors occupée par les Quechans (ou Yuma), les Chumash, les Maidu, les Miwoks, les Modocs, les Salinans, les Ohlones et les Tongvas.

De nos jours les peuples originaires ne représentent plus que 0.39% de l'état et par une ironie du sort ce ne sont pas les originaires qui sont les plus nombreux dans ce pourcentage mais les amérindiens du Mexique.

La plupart des amérindiens vivent aujourd'hui dans des réserves ou rancherias, il y en a 90 en Californie et la plus grande est la Yurok indian reservation qui compte environ 5000 membres.

 

Par Artist unknown — http://bancroft.berkeley.edu/Exhibits/nativeamericans/lg13.html, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5801272

Organisation des peuples

Les 300.000 et quelques amérindiens californiens au XVIIIe siècle étaient organisés en tribus. La forme la plus commune d'organisation politique était le groupe autonome, un groupe organisé dans les villages satellites ou plusieurs villages permanents.

Il existait peut-être jusqu'à 500 groupes différents dans l'actuelle Californie . Chaque groupe avait une langue, une culture et une histoire. Chaque groupe contenait de 50 à 500 personnes, souvent le groupe était dirigé par un chef qui contrôlait les ressources et les activités économiques. Les chefs étaient riches et respectés. Les membres d'une même tribu étaient surtout liés par la lignée masculine. Dans le nord-ouest, les peuples étaient moins organisés que dans le reste de la région.

 

Les langues

La Californie était certainement la région qui avait la densité de population précolombienne la plus élevée au nord du Mexique. Les peuples étaient les locuteurs de 300 dialectes différentes d'une centaine de langues. Les 3 principales familles de langues étaient les langues Hokanes (Grandes Plaines), les langues Pénutiennes (avec un prolongement en Colombie Britannique et au Yucatan) et les langues Uto-Aztèques (sud-ouest).

Peuple Karuk, langue hokan

Il existe des éléments suggérant que les locuteurs des langues Yukianes, chumash ou waikuri se trouvaient en Californie avant l'arrivée des peuples de langues pénutiennes du nord, uto-aztèques de l'est et peut-être même avant les langues hokan.

peuple Miwok, langue pénutienne

 

peuple Tübatulabal, langue uto-aztèque

 

On pouvait trouver également des langues algonquiennes (de l'est de l'Amérique du nord), athapascanes (Canada) et Yukian (origine inconnue) prononcées en Californie.

chêne noire de Californie - quercus kelloggi- Par Bureau of ReclamationUploaded to en.wikipedia by Hike395Transwikied by Dmcdevit — http://www.or.blm.gov/CSNM/Readers_Guide_page2.htm, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2721353

Les points communs entre les peuples

Les peuples partageaient certaines similitudes liées au territoire, la plus importante semble être la dépendance à l'égard des glands comme aliment de base. Mais il y avait aussi l'utilisation de chamanes comme leaders religieux et médecins, la richesse individuelle et la propriété privée, la dépendance aux aliments comme les poissons , les cerfs, les wapitis, les antilopes, la sauge, les racines, la fabrication de paniers utilitaires finement fabriqués, l'utilisation du datura dans les cérémonies religieuse ou les rites de passage.

Une forme de permaculture primitive

Les peuples pratiquaient une sorte de jardinage forestier ou toilettage forestier de la forêt mais aussi des prairies, des forêts mixtes, des zones humides pour assurer la disponibilité des plantes alimentaires. Ils contrôlaient le feu à l'échelle régionale pour créer une écologie des incendies de faible intensité. Cela permettait d'empêcher les grands incendies catastrophiques et soutenait une forme d'agriculture sauvage à faible densité et en rotation. En brûlant broussailles et herbes les indigènes revitalisaient la terre où les pousses fraîches attiraient les animaux ce qui leur offrait une source alimentaire. Cette forme d'agriculture était utile pour éliminer les zones de vieille croissance et encourager un nouveau cycle. C'était une sorte de permaculture primitive.

Les peuples historiques

La plupart des peuples subissent une grande influence des missions au cours des XVIIIe et XIXe siècles.

Au moment de la conquête et de la ruée vers l'or, au milieu du XIXe siècle, la population chute de plus de 90% passant de 200.000 personnes au milieu du XIXe siècle à 15.000. Aujourd'hui les descendants de ces peuples tentent de se regrouper, façonnent leurs vies et leurs identités en tant qu'amérindiens de Californie.

L'occupation de ce territoire isolé géographiquement n'est pas le résultat de migrations massives de cultures majeures mais de la lenteur de petits groupes sur une longue période. La présence ici est déterminée par les archéologues à au moins 19.000 ans. Certains pensent même que l'occupation remonte à 50.000 ans, en 9000 avant notre ère, les peuples commençaient la transition d'une économie basée sur la chasse à celle qui dépend de la collecte de graines.

Vers 2000 avant notre ère ils sont bien adaptés aux environnements locaux et ils ont évolué vers plusieurs modes de subsistance différents.

camelus hesternus - Par Sergiodlarosa, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6835922

Pour la chasse ils utilisaient des fléchettes propulsées par des armes de jet pour abattre d'anciennes espèces de mammifères, des bisons, des chevaux, des chameaux, de petits mammifères et des oiseaux. Ils pêchaient dans les rivières et ramassaient des crustacés. Ils n'avaient pas d'abris en dehors des grottes.

La transition vers la collecte de graines a lieu 6000 à 3000 ans avant notre ère le long de la côte sud.

Au cours de cette période les établissement semblent avoir augmentés en taille et en stabilité.

3000 avant JC les amérindiens de Californie commencent à montrer une diversité économique et culturelle plus prononcée pour s'adapter aux régions et  les outils sont plus variés, plus nombreux et mieux conçus.

 

culture windmiller  sacramento- san joaquin

La culture Windmiller prospère dans la Vallée Inférieure de Sacramento. Les membres de cette culture étaient des artistes et des artisans accomplis, fabriquant des outils en pierre, en os, utilisant des perles de coquillages acquis par le commerce avec des tribus côtières, fabriquant de la poterie, des paniers enroulés, enterrant les morts inclinés le visage vers le bas orientés vers l'ouest, décorés de coquilles et de pendentifs, accompagnés de produits.

 

pétroglyphes de coso rock- By National Park Service - http://www.nps.gov/history/archeology/rockArt/scene3.htm, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6307491

A partir de 1000 avant notre ère, de nombreux groupes autochtones créent de l'art rupestre à des fins cérémonielles, des rituels de chasse, de puberté. Des pétroglyphes gravés dans la pierre ou peints avec des motifs géométriques, des croix, des étoiles, des triangles, des roues, représentant des figures stylisées de personnes ou d'animaux sont les preuves de cette richesse encore de nos jours.

En 500 avant notre ère, les modes de vie culturels des peuples semblent déjà établis. Les populations changent, évoluent, augmentent en taille. Les villages deviennent plus complexes, les gens continuent de tirer le meilleur parti des ressources.

Les glands, aliment de base des peuples

 

image

Les glands étaient l'aliment de base des peuples, ils étaient recueillis lors d'expéditions spéciales organisées à cet effet. Ils enlevaient ensuite la coque, les faisaient sécher, les battaient pour en obtenir une farine. Les femmes éliminaient l'acide tannique donnant une amertume au produit en versant de l'eau chaude sur la farine. Elle était ensuite utilisée dans les soupes ou en pâte ou dans du pain.

Selon la FAO, les glands ont joué un rôle important dans l'alimentation de populations affamées ou mal nourries. 100 grammes de glands fournissent jusqu'à 800 kcal de protéines, ils contiennent des acides-aminés équilibrés et sont riches en vitamines A et C.

Dans l'ouest des EU nous confirme la FAO, les chênes étaient un élément essentiel de l'économie alimentaire des indigènes. Ils en consommaient jusqu'à 1/2 tonne par famille chaque année. 24 heures suffisaient pour les ramasser et ils se conservaient pendant plusieurs années ce qui leur facilitait la vie.

 

cerf hémione- Par Mule_deer_in_Yosemite_Valley.jpg: Constantine Kulikovskyderivative work: Berichard (talk) — Mule_deer_in_Yosemite_Valley.jpg, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=8999378

La viande la plus importante était celle des cerfs, des ours, des antilopes, des élans.

Ils chassaient aussi de petits mammifères, des oiseaux aquatiques, des mammifères marins.

saumon chinook- Par Zureks — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4467392

Les poissons pêchés étaient le saumon, la truite, l'esturgeon et des poissons locaux.

Ils récoltaient une grande variété de noix, de baies, de racines, de tubercules, d'insectes, de larves, des crustacés et des mollusques.

La seule culture des amérindiens de Californie était celle du tabac.

 

dentalium - Par Ondasdomar — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=24263724

Le commerce

Le commerce était bien développé en Californie avec des échanges de produits entre voisins proches mais le commerce à distance n'était pas rare. Un système de sentier étendu traversait toute la région. Les articles étaient échangés ou achetés avec comme monnaie les coquilles dentalium, ou des perles de magnésite.

Les principaux articles commerciaux étaient les aliments (le sel, les glands, les poissons) mais aussi les perles de coquillages, les paniers, les peaux, l'obsidienne.

panier pomo- Par Cullen328 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46845401

La guerre

La guerre organisée était rare chez les peuples californiens , les raisons d'un conflit allaient des infractions physiques (meurtres, viol) à l'intrusion et à la sorcellerie, à la simple insulte.

L'attaque par surprise était leur méthode de combat préférée. Les batailles étaient souvent évitées et les pertes demeuraient faibles. Les conflits armés étaient résolus après une brève période de combats. Les chefs de chaque partie concernée formaient une commission de paix pour déterminer les détails. Une indemnité convenue entre tribus venait rétribuer les dommages subis (pertes de vie, de biens).

Les cérémonies

La cérémonie était importante pour les groupes amérindiens de Californie, elles étaient dirigées par les chamanes qui étaient les chefs religieux et les organisateurs prestigieux.  Certains peuples avaient des sociétés religieuses secrètes (celles associées au culte Kuksu), la plupart faisaient une cérémonie du premier saumon, des cérémonies cycliques liées à la puberté des garçons et des filles, des cérémonies de deuil, d'autres liées à la subsistance.

La préparation chamanique aux rituels incluait l'utilisation d'un psychotrope comme le datura, cela permettait d'aider pour avoir des visions. Le tabac était également important lors des cérémonies et des rituels.

La musique et la danse étaient parties intégrantes des cérémonies.

Le catholicisme qui arrive par le biais de la colonisation s'impose par la force aux peuples autochtones de la part des espagnols et par le biais des missions. La plupart des peuples sont influencés, en réaction à cette violence à leurs croyances et à la destruction de leur mode de vie traditionnel par la ghost dance ou danse fantôme qui est née dans les Grandes Plaines, dans les années 1870.

Un système de classes

Les amérindiens de Californie avaient un système de classes rigide et fermé basé sur la richesse et perpétué par le mariage (et le prix de la mariée). Certains groupes avaient aussi des esclaves.

Les chefs et les chamanes pratiquaient la polygamie tout comme les hommes forts.

Les métiers étaient représentés par les artisans, les fonctionnaires (chef adjoint), le messager et le gestionnaire des danses.

Plusieurs jeux étaient pratiqués comme les jeux de dés, l'athlétisme, une forme de crosse, des jeux de main.

Histoire du contact

 

Drake débarque en Californie- Par Artist unknown — http://bancroft.berkeley.edu/Exhibits/nativeamericans/lg13.html, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5801272

Le long de la côte méridionale et centrale ils rencontrent tout d'abord des explorateurs espagnols et anglais.

Au milieu du XVIe siècle à l'intérieur des terres ils ont des contacts en face à face plus tard, au milieu du XIXe siècle et dans les endroits plus éloignés, le désert, les montagnes les premiers contacts se feront au début du XXe siècle.

Mais par ailleurs ils avaient établis des contacts directs par le biais du commerce et par celui des maladies.

Les missions, la colonisation, la ruée vers l'or, ces fléaux

 

mission la Purísima concepción - By I, General Custer, CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2253989

A parti de 1769 la fondation de la mission franciscaine à San Diego produit un effet profond sur la Californie et les ramifications sont immédiates et de deux sortes : changement d'habitat quand les espèces de graminées et d'herbes européennes remplacent les graminées endémiques utilisées par les autochtones, le surpâturage accélère alors le processus d'érosion, diminue la quantité d'eau de surface et fait disparaître une grande quantité de nourriture sauvage et marine. De nombreux amérindiens sont emmenés de force dans les missions espagnoles de San Diego à San Francisco, ils y connaîtront la maladie, la torture, le surmenage, l'exploitation, la malnutrition combinées à une politique génocidaire culturel qui mène à la réduction drastique de la population indigène et détruit les cultures.

Les peuples résistent activement, se révoltent et prennent les armes, certains s'échappent vers l'intérieur où ils trouvent des chevaux et armes et d'autres éléments de la culture apportée par les espagnols.

Les peuples du centre et du sud de la Californie restent en dehors de la vie des missions et peuvent adopter des tactiques de résistance et s'adapter au mieux aux nouvelles influences. Les missions sont ensuite passées sous le contrôle du Mexique en 1834. Leur intention étaient de diviser les terres et les richesses entre les nouveaux administrateurs et les autochtones en pratique ils ont tout gardé pour eux.

Des amérindiens missionnaires travaillaient dans les ranchos (domaines) mais ils étaient très pauvres et miséreux.

De nombreux groupes surtout dans la vallée de Sacramento ont abandonné leurs terres souvent par la voie pacifique et se tournés ensuite vers des raids et des guérillas pour se protéger, d'autres se sont battus avec es américains dans la guerre américano-mexicaine.

territoires cédés par le Mexique en blanc, achat gadsden en marron- Par United States federal government (en:User:Black and White converted it from JPEG to PNG and retouched it) — U.S._Territorial_Acquisitions.png, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7180183

 

 

Bref historique général

Le traité de Guadalupe Hidalgo de 1848 fait passer la Californie dans le giron des EU. Il n'y a pas de dispositions protégeant le territoire foncier des amérindiens. Les peuples vivant dans les régions des mines, ou dont les régions agricoles sont désirées par les colons (centre et nord de la Californie) sont submergés par les vagues de migrants blancs et sont exterminés.

Après 1850 les peuples de l'intérieur perdent leur vie à cause des famines, des massacres subventionnés par le gouvernement , 10.000 d'entre eux sont enlevés et vendus pour être utilisés comme esclaves. La maladie, les mauvais traitements, les meurtres, et en 1833 une épidémie majeure de paludisme frappent les populations amérindiennes suivie d'une grave épidémie de variole, à laquelle il faut ajouter les maladies vénériennes réduisent les populations par ailleurs très affaiblies.

Au début des années 1850 les commissaires aux traités américains rencontrent environ 400 chefs représentant un tiers des amérindiens de Californie. Certains groupes ont déjà signés 18 traités mais l'état californien ne reconnaît pas leurs droits et le gouvernement américain ne veut pas les ratifier.

Les EU établissent des réserves dans les années 1850. Les malversations continuent sur les réserves, il n'y a pas d'aide fédérale volée par les bureaucrates corrompus. La plupart des peuples ont été laissés sans réserves, leurs terres volées, leurs membres détruits.

Dans les années 1870, l'administration fédérale des affaires indiennes de l'état place sous contrôle les églises et supprime les pratiques religieuses traditionnelles. Les amérindiens "missionnaires" ont des réserves dès 1875. Les peuples doivent se battre ensuite pour soutenir l'apprentissage de l'agriculture, de l'élevage de la main d'ouvre de subsistance sous l'exploitation brutale et ils ne reçoivent toujours pas de services gouvernementaux. Le modèle se poursuit au cours du XXe siècle. Les peuples continuent de résister aux politiques gouvernementales qui les forcent à mettre leurs enfants dans les internats ce qui est sensé briser le lien culturel et social des groupes et ainsi les assimiler de force. La pression est inexorable et malgré les résistances, les modes de vie s'altèrent au cours du XXe siècle.

Après la seconde guerre mondiale les politiques du gouvernement favorisent encore plus la fin de l'aide aux peuples amérindiens de Californie ce qui entraîne des indices économiques en chute libre sur les réserves et les rancherias. Dans les années 1960 un changement de programmes fédéraux est mis en place pour le logement, les soins, l'éducation, la formation ce qui donne un environnement qui permet aux peuples de reprendre le contrôle de leur vie et de créer de nouvelles organisation politiques pour faire face aux nouvelles situations.

 

Nouvel intérêt pour les cultures traditionnelles

Loreta Brown (Wiyot, Yurok, Pitt River, Paiute), Michelle Hernandez (Wiyot), Tyithreeha Allen (Yurok, Karuk), Ruby Tuttle (Yurok, Karuk, Maidu, Waylaki), Tea McGinnis (Wiyot, Hupa, Yurok).

Le changement culturel s'accompagne de changement politique et économique, la création de musées et de cours de langue ce qui reflète un intérêt croissant pour les cultures autochtones. Les peuples s'inscrivent dans le mouvement de revitalisation culturelle, le moral revient lentement. La société historique des amérindiens tente de remplacer les stéréotypes négatifs dans les textes scolaires, crée une maison d'édition et un journal, Wassaja.

Dans les années 1970 malgré tout, les peuples vivent dans des conditions de logement misérables et ont peu de possibilités d'emplois, ils continuent encore de perdre des terres.

Mais ils ne sont pas éteints loin de là, ils n'ont pas perdu leurs cultures malgré les épouvantables expériences de la colonisation. Ils veulent à présente récupérer leurs traditions, les transmettre aux générations suivantes, ils s'attaquent aux problèmes d'identité, de logement, de terres dans un contexte d'autodétermination et de fierté et dans un combat pour la reconnaissance fédérale pour ceux qui n'ont pas eu encore la chance de l'avoir.

Cet article a pour but de faire connaître tous ces peuples originaires qui vivaient sur ce territoire connu à présent comme un territoire privilégié, ces peuples qui avaient si bien su s'adapter à leurs environnements, qui avaient développés des cultures uniques et pourtant similaires dans leurs grands axes, ces peuples qui sont encore une vraie richesse pour l'humanité et que l'on a traité pire que tout et qui ne font pas l'objet d'un grand intérêt sur les ondes, qui sont toujours bien méconnus.

J'aimerais que chacun d'entre eux qui sera référencé sur ce blog plus ou moins bien selon mes sources, soit une petite fleur qui grandit, grandit jusqu'à retrouver le soleil et jusqu'à retrouver une identité, un rayon du projecteur de l'Humanité sur ce bouquet qu'il a offert à la planète.

source : when-what-how.com, wikipedia

Les peuples de Californie classés par ordre alphabétique

 

achomawi-By Museum of Photographic Arts Collections - https://www.flickr.com/photos/mopa1/8136403730/, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=39069920

  • Achomawi – 1800- langue hokane ou palaihnihane
  • Aporidge- sous-groupe Achomawi- langue palaihnihane
  • Astariwari - sous-groupe Achomawi- langue palaihnihane
  • Atwansini- sous-groupe Achomawi- langue palaihnihane
  • Atsugewi- langue atsugé- langue palaihnihane, éteinte
  • Bear river- langue athapascane
  • Cahto- 259- langue athapascane
  • Cahuilla -4238- langue uto aztèque
  • Chemehuevi- langue uto-aztèque

 

 

 

hupa- By Edward S. Curtis -  Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=18795

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Peuples originaires, #Californie

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