Canción bolivariana

Publié le 17 Février 2017

Ali Primera qui nous a quitté il y a 32 ans

Ali Primera qui nous a quitté il y a 32 ans

Chanson bolivarienne

 

Bolivar bolivarien
ce n'est pas une pensée morte
et encore moins un saint
pour allumer une bougie

Un enfant du Venezuela
a eu une rencontre avec lui
elle est peut être imaginaire
mais elle a pu se produire

Et en cela ils ont conversé
Bolivar et le carajito
au-dessous d'un arbolito
qui a été sauvé de l'incendie

L'enfant : "Ce n'est pas vrai Simón Bolívar
qu'après avoir fait ton serment
historique à Monte Sacro
tu n'as pas pensé que ton bras
aujourd'hui se sentait fatigué
de tous ceux qui se sont accrochés
pour se réfugier derrière ton nom"

Bolivar : "Il y a de la raison dans ce que tu dis
Face à Simón Rodríguez
j'ai juré de libérer ma patrie
et peut-être par innocence
je ne l'ai pas rêvée gouvernée
par des indignes de mon hérédité"

L'enfant : "Le peuple essaie d'oublier la mémoire
c'est pourquoi le gringo Henry Clay
celui qui t'as insulté dans ta vie et dans ta mort
ils lui ont élevé une statue dans notre Patrie
et la doctrine latino-américaine
que tu as affinée dans ta lettre de la Jamaïque
ils ont diminué son essence
patrie et liberté,
ah! si tu voyais le destin
des peuples que ton épée a libérés
leur plus grande liberté
c'est celle de mourir de faim
piétinés par la botte du Nord
sur laquelle tu nous as alertés"

Bolivar : "Les États-Unis semblent destinés
par la Providence à infester l'Amérique
de misères au nom de la liberté"

L'enfant : "Aujourd'hui nous nous présentons à ton idée visionnaire
à la pensée anti-impérialiste de ton front,
Une excuse pour se comporter comme toi
mais pour être mon Libérateur
tu as d'abord été mon ami
le capitaine grandiose naviguant vers Angostura
avec le visage mouillé par le Padre Río
jamais dans l'histoire de la Patrie
il y a eu tant de tâches
sur un papier écrit
et l'amour pour le peuple
porté aussi haut"

Et Bolivar sourit
et plein de compréhension
son coeur a sauté
alors qu'il l'écoutait

Et en regardant fixement l'enfant
l'écolier sans école
il a dit : Prends mes éperons
il faut à nouveau monter à cheval
que tu partes de village en village
réveiller les gens
qu'ils lèvent plus haut le front
pour mériter la gloire
faire de nouveau l'histoire
en libérant l'oppressé
si le peuple est endormi
il ne gagnera jamais la gloire

L'enfant : "Bolivar, à Birongo
aux alentours de Barlovento
il y a une petite place avec ton nom
Ils interdisent la visite sans chemise
alors tu vois que nos lois
ce sont ceux vêtus de frac et en redingote qui les édictent
contre les sans chemises

Bolivar : "... et ils oublient que j'ai utilisé une chemise prêtée
quand je suis allé à Santa Marta..."

L'enfant : "Et le pire c'est que mon peuple
ils le laissent sans Bolivar"

Bolivar : "Le laissent-il sans argent carajito ?"

L'enfant : "Sans conscience Libérateur, sans conscience.
Le peuple dans son aveuglement
croit que la petite noblesse,
va porter des fleurs au Panthéon National
chaque anniversaire de ta mort"

Bolivar : "Et alors où vont-ils, petit compatriote ?"

L'enfant : "S'assurer que tu es bien mort
Libérateur, bien mort.

Et Bolivar sourit
et plein de compréhension
son coeur a sauté
alors qu'il l'écoutait

Bolivar : "Le résultat est clair
la bourgeoisie est fille de la colonie et vice versa
l'oppression est réunie dans la masse
sous un seul étendard
si la lutte pour la liberté se disperse
il n'y aura pas de victoire dans le combat"

Ensemble : "si la lutte se disperse
il n'y aura pas de victoire populaire dans le combat"

Bolivar bolivarien
ce n'est pas une pensée morte
et encore moins un saint
pour allumer une bougie

Un enfant du Venezuela
a eu une rencontre avec lui
entendez ses éperons sonner
il chevauche encore une fois.

Ali Primera traduction carolita

 

Rédigé par caroleone

Publié dans #Chanson du monde, #Venezuela

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