Standing Rock : L'équipe légale dénonce des violations des droits par les militaires et l'usage excessif de la force par la police

Publié le 28 Novembre 2016

Merci sincèrement à Christine Prat de nous permettre grâce à ses traductions de suivre au plus près les évènements de Standing Rock.

 

 

Depuis le 20 novembre, les Autochtones qui tentent d’empêcher la construction du tronçon d’oléoduc sous le Fleuve Missouri, sont violemment attaqués par la police du Dakota du Nord. Il y a de nombreux blessés, certains graves, dont une jeune femme qui risque de perdre un bras et a déjà subi plusieurs opérations (*voir plus bas), et beaucoup de gens victimes d’hypothermie, vu que la police a utilisé des canons à eau alors qu’il gelait, il y a aussi eu de nombreuses arrestations non justifiées. La répression continue, les nouvelles arrivent en permanence, on ne peut transmettre que le plus urgent. Une partie du territoire – Lakota selon les Traités de Fort Laramie de 1851 et 1868 – est utilisée par le Corps des Ingénieurs de l’Armée. Après avoir dit qu’ils n’autorisaient pas DAPL à construire sur leur terrain, le Commandant de District dit dans une lettre qu’ils vont évacuer le camp Oceti Sakowin, qui se trouve sur la portion du territoire dévolue à l’armée. Des fils barbelés munis de lames de rasoir continuent à être posés. Ceci est la mise à jour la plus récente que j’ai traduite, mais la répression continue pendant que j’écris. [photo barbelés ©Rob Wilson]

Christine Prat

 

 

 

Par le Collectif Légal des Protecteurs de l’Eau/Guilde Nationale des Juristes, ex Collectif Légal de Red Owl
Publié sur Censored News
Le 26 novembre 2016
Traduction Christine Prat
Zie ook een artikel in het Nederlands, vertaald door Alice Holemans

 

Le Collectif Légal des Protecteurs de l’Eau, un groupe d’avocats et juristes bénévoles, fondé par la Guilde Nationale des Juristes, qui défend les droits des Protecteurs de l’Eau, condamne la lettre du 25 novembre 2016 du Corps des Ingénieurs de l’Armée U.S., qui annonce qu’ils fermeront bientôt [le 5 décembre] le terrain de l’armée, actuellement occupé par le Camp Oceti Sakowin. Cette lettre révèle soit une ignorance incroyable de l’état actuel des problèmes dans le Dakota du Nord, soit un mépris extrême de la santé et de la sécurité du public, ou les deux.

la suite : 

 

 

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