L'ironie dans la commémoration de la chute du mur de Berlin
Publié le 10 Novembre 2016
Ville de México | Desinformémonos. Le neuf novembre 1989 est arrivé à sa fin le Mur de Berlin, qui a divisé la capitale allemande en deux blocs : l'un capitaliste et l'autre communiste. Ironiquement aujourd'hui, 27 ans après, les fondations idéologiques pour élever un mur à la frontière du Mexique avec les États-Unis se sont établies avec la victoire de Donald Trump, le nouveau président américain.
Pendant 27 ans, 45 kilomètres de mur ont traversé la ville de Berlin pour séparer des travailleurs, des familles et des êtres chers, qui, s'ils essayaient de se croiser par un des points de sa longueur, étaient assassinés. Maintenant, le président récemment élu des États-Unis prétend à la construction d'un mur frontalier de 3185 kilomètres, le long de toute la limite territoriale avec le Mexique.
Pour la commémoration d'une année de plus depuis la chute du Mur de Berlin, des millions d'utilisateurs sur les réseaux sociaux ont mis en rapport le fait avec l'élection récente de Trump, qui assure que la construction du mur évitera que les Mexicains apportent des drogues, des crimes et agissent comme “des violeurs“ aux États-Unis.
Pendant ce temps, en Allemagne l'anniversaire de la chute a eu lieu avec la présence du maire - gouverneur de Berlin, Michael Müller, et la participation d'élèves de collèges allemands, norvégiens et français.
La fin du Mur de Berlin a représenté le début des frontières ouvertes sur le continent européen, juste aux même moment où quelques pays ont décidé la construction de clôtures.
Peu de jours avant que ne tombât le symbole de la division idéologique pendant la Guerre Froide, les Berlinois "occidentaux" et "orientaux" continuaient d'avoir la sensation que le mur était indestuctrible. Quand cela est finalement arrivé, le maire de l'époque du Berlin occidental a déclaré : “Hier soir le peuple allemand a été le plus heureux du monde”.
Dans la commémoration de cette année, le maire - gouverneur a invité la population à placer des roses dans les fissures des fragments de mur qui restent encore comme symbole, maintenant de la mémoire.
Pendant ce temps, aux États-Unis la crainte s'est déclenchée et on l'a injectée au reste du monde par la proposition de Donald Trump, qui a maintenant le pouvoir après avoir été choisi par les citoyens convaincus de ses propositions. Entre autre se trouvait la construction du mur.
L'idée de la limite frontalière de Trump a développé d'autres propositions qui se répercutent sur la politique migratoire, ainsi que dans les traités économiques avec le Mexique. Le président américain a assuré pendant toute sa campagne qu'il était le meilleur constructeur dans le monde, et que le Mexique serait celui qui paierait entre 5 et 10 milliards de dollars sa construction.
Maintenant, ce 9 novembre se célèbre la chute du Mur de Berlin, mais on regrette aussi la construction d'un nouveau, d'un bien plus grand.
Un échantillon de plus de régression.
Traduction carolita d'un article de Désinformémonos du 9 novembre 2016 :
La ironía en la conmemoración de la caída del Muro de Berlín
Un nueve de noviembre de 1989 llegó a su fin el Muro de Berlín, el cual dividió a la capital alemana en dos bloques: uno capitalista y otro comunista. Irónicamente hoy, 27 años después, los ...
https://desinformemonos.org/la-ironia-la-conmemoracion-la-caida-del-muro-berlin/