Les peuples du monde - Etat les lieux : La Guadeloupe
Publié le 7 Septembre 2016
La Guadeloupe ou gwadloup en créole fait partie des Antilles françaises est une région monodépartementale de l’outre-mer français et une région ultrapériphérique européenne située dans les Caraïbes.
Elle est bordée par la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique, située à 6200 km de la France métropolitaine, à 600 km de la côte vénézuélienne et de l’Amérique du sud, à 700 km à l’est de la république dominicaine et à 2200 km au sud des EU.
Elle est composée d’îles et d’îlets dont deux sont habitées : la Grande-Terre et la Basse-Terre.
Les autres terres voisines sont rattachées administrativement à la Guadeloupe. Il s’agit de Marie-Galante, l’archipel des Saintes, la Désirade et les îles de la Petite-Terre.
La Guadeloupe est séparée de la Martinique par une île non francophone, la Dominique.
Sa superficie est de 1628,43 km2.
La population est de 402.247 habitants pour une densité de 247 hab/km2.
Les deux tiers de la population habitent l’île de la Grande-Terre.
Paysage au nord de la Grande-Terre, la petite Bretagne des Antilles
CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2151827
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D’un point de vue ethnique l’île est composée de « gens de couleur », les mulâtres (65%), les noirs (28%) et les indiens d’origine asiatique (4%).
Officiellement il n’y a pas de noirs ni de mulâtres ni de blancs en Guadeloupe. Ces distinctions sont fort mal vues et objets de tabou. Les « blancs-pays »habitent principalement l’île Terre-de-Haut à 90%.Ce sont des descendants de colons bretons, normands et poitevins.
Les Saintes sont habitées depuis 1648 par les corsaires bretons, normands et poitevins.
L’île est « découverte » par Colomb lors de son deuxième voyage en 1493.
La présence d’eau et les chutes du Carbet le font nommer l’île Santa Maria de Guadalupe de Estremadura en hommage au monastère espagnol où il a fait un pèlerinage avant son premier voyage.
L’archipel de la Guadeloupe sera une colonie espagnole pendant 130 ans (1635) , peu de colons y vivaient et les français n’eurent pas de mal à la coloniser en 1635 au nom de la compagnie des îles d’Amérique.
Les français ont du mal à s’étendre car leur appétit est contrarié par la résistance des indiens Caraïbes. La guerre entre colons et Caraïbes se termine en 1641. Les massacres, les maladies déciment les indiens dont les survivants seront envoyés sur l’île de la Dominique.
L’esclavage se développe ensuite en raison du manque de main d’œuvre et en 1656 ils sont plus de 3000 africains à travailler su une population de 15.000 personnes.
Avec la culture de la canne à sucre en 1664, la Guadeloupe et la Martinique passent sous le contrôle direct du roi Louis XIV, des terres sont données à des officiers supérieurs encouragés à importer des esclaves pour exploiter la canne à sucre. La traite négrière est développée massivement par les français et les anglais ce qui fait flamber le prix des esclaves et baisser le coût de leur transport tout en satisfaisant les planteurs de sucre.
Indiens Caraïbes ou Ka'lina
Par John Gabriel Stedman — Geheugen van Nederland, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1839339
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Vers 3000 ans avant notre ère, la Guadeloupe ou plutôt Karuhéra (l’île aux belles eaux) était peuplée d’indiens Arawaks qui vivaient de l’agriculture (manioc) et de la pêche.
Ils seront décimés par les Caraïbes (ou Kali’nas) qui viennent du Venezuela et débarquent en Guadeloupe vers le VIIIe siècle et ne conservent des Arawaks que les femmes, forment des groupes nomades et colonisent toutes les petites Antilles vers 1350.
Les Kali’nas insulaires seront décimés les vingt premières années de la colonisation française à partir de 1635.
pétroglyphe arawak sur la rivière Plessis
By Philippe Cosentino - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4637954
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Roches gravées de la rivière du Plessis
Période arawak Ier et VIIe siècles.
Capesterre de Marie-Galante, grotte du Morne-Rita
Au IIIe siècle, les Arawaks étaient installés sur l’île qu’ils appelaient Touloukaéra.
Au Ixe siècle, ce sont les Caraïbes qui l’occupent et la nomment alors Aïchi ou Aulinagan (terre à coton).
Ils cultivaient le manioc et utilisaient des plantes médicinales, vivaient aussi de la pêche.
La grotte de Morne-Rita
On a ici des vestiges de leurs villages (céramiques, pétroglyphes, objets religieux).
Avec la colonisation s’installe l’esclavage pour les travaux dans les plantations et en 1671, 57% de l’île sont des esclaves.
Il y aura plusieurs révoltes d’esclaves et d’abolitionnistes qui aboutiront à l’abolition en 1848.
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La Guadeloupe se caractérise par sa diversité culturelle issue du mélange des différentes cultures qui la composent (africaine, indienne, sud américaine, syro-libanaise) combinées avec la culture européenne apportée par la France métropolitaines qui est la culture prédominante.
La langue
Le créole guadeloupéen (kréyo gwadloupéyen) est à base lexicale française (il est parlé en Guadeloupe, à Marie-Galante, à la Dominique, à St Barthélémy et à St Martin), reflet de l’histoire de ses locuteurs, les descendants d’esclaves des Antilles françaises et d’immigrés venus des Indes.
La musique
Elle est très renommée grâce au succès du zouk dans les années 80. Le zouk est devenu le symbole de la Guadeoupe et de la Martinique. Il trouve ses origines dans les musiques ethniques des Antilles comme le gwoka guadeloupéen, le bèlé et le chouval bwa martiniquais, le compas haïtien et la tradition de la calypso.
La cuisine
Le rhum fait partie des institutions liées à la culture créole guadeloupéenne depuis les premières plantations de canne à sucre.
On trouve deux sortes de rhums, le rhum agricole et le rhum industriel.
La cuisine est souvent épicée et assaisonnée en faisant macérer la viande ou le poisson plusieurs heures avant la cuisson pour en relever le goût.
Par Mstyslav Chernov — Photographie personnelle, http://mstyslav-chernov.com/, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=25759996
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La Guadeloupe aime les festivités comme celles qui ont lieu à noël et où les familles se réunissent lots du chanté nowel
Ensuite vient le carnaval qui a lieu tous les dimanches après-midi jusqu’aux vacances de carnaval (février/mars)
Des groupes composés de percussions sans aucun cuivre ni aucune chorégraphie défilent sans costumes ce sont les groupes à peaux (akiyo)
Mardi gras : c’est une grande fête avec des groupes de carnaval qui concourent à Basse Terre ou à Pointe-à-Pitre pour les meilleurs costumes, musique ou chorégraphie
Les fêtes de pâques où les familles vont camper sur la plage et mangent des plats à base de crabe comme le matété (riz cuit avec du crabe), le calabou (crabes avec des feuilles de madère accompagné de riz blanc), les dombrés au crabe (petites boules de farine cuites avec du crabe)
Le 27 mai est le jour de l’abolition de l’esclavage.
source : wikipédia, axl.cefan.ulaval-
Peuples du monde - Etat des lieux - coco Magnanville
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