Albi c'est fini
Publié le 25 Août 2016
Albizia a éteint les lumières
Elle a porté son souffle douloureux jusqu'aux nuages
Envolé le petit fantôme blanc
Qui derrière la porte chaque matin
M'attendait
Envolés les yeux bleus déteints
Qui pourtant parfois s'éclairaient
Comme un ciel au printemps.
Albizia a décoré les yeux des nuages
Avec une petite fleur rose au parfum délicat
Un feuillage découpé
Tend ses bras vers le ciel
Une nuée d'oiseaux l'accompagne.
La vie accroche au souffle des anges
Un petit rideau de fumée
La souffrance délivre son ordonnance
La fin est proche et la délivrance
Est comme un songe de graines
Sur lequel on souffle chaque jour.
A l'horizon s'éloigne blanc manteau
Chaleur éteinte
Celle qui accompagnât mon chemin bordé de précipices
Petite vie chétive à la résistance que je croyais acquise
Vogue sur la nef des chats perdus
Dans ton sommeil réparateur.
Carole Radureau (25/08/2016)