« Un indien, ça ne vaut rien…

Publié le 2 Juillet 2016

Huit ans après avoir fait trembler l’industrie du bois avec son film L’erreur boréale, le chanteur cinéaste Richard Desjardins récidive avec un documentaire-choc sur les Algonquins, le plus pauvre des peuples autochtones du Québec. Sera-t-il entendu ?

Dans la localité de Kitcisakik, dans la réserve faunique La Vérendrye, en Abitibi-Témiscamingue, environ 400 Algonquins vivent sans eau courante ni électricité, même si, par une cruelle ironie, ils logent à proximité d’un barrage hydroélectrique. « Tu peux bien battre un chien affamé. Mais bats-le pas avec un steak, crisse ! dit Richard Desjardins. Ce peuple, c’est notre tiers-monde. Mais on refuse de le voir. »

Avec son complice de toujours, Robert Monderie, avec qui il avait réalisé en 1999L’erreur boréale, le cinéaste pamphlétaire lance cet automne un nouveau documentaire de long métrage, Le peuple invisible. Produit par l’Office national du film (ONF), le film est consacré à la situation des quelque 10 000 Algonquins du Québec, qui vivent principalement en Abitibi et au Témiscamingue.

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Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Arts et culture, #indigènes et indiens, #Algonquins, #Québec

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