Espèces invasives : Baccharis à feuilles d’arroche

Publié le 24 Juillet 2016

Espèces invasives : Baccharis à feuilles d’arroche

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Baccharis halimifolia L.

Séneçon en arbre, faux cotonnier

Astéracées

Nuisances

Sur la biodiversité

En milieux humides, elle entre en compétition pour la lumière et l’eau avec la flore locale.

Elle menace les habitats et la survie des plantes rares ou protégées spécifiquement dans les milieux humides.

Elle accélère le développement de fourrés dans les zones herbeuses et les paysages alors se ferment.

Sur le bétail

Les feuilles et les fleurs sont toxiques

Sur la santé humaine

La grande prolifération de graines peut provoquer des allergies (rhume des foins).

Conseils
  • Ne pas planter cette espèce dans le jardin (surtout en zone littorale)
  • Sinon arracher la plante avant la floraison ou tailler tous les ans pour éviter la floraison (et la dissémination de graines)
  • Ne pas transporter de terre ou de déchets végétaux contaminés dans la nature.
  • Informer les autres jardiniers, voire les espaces verts des communes (qui devraient quand même être les premiers au courant)
  • Ne pas intervenir dans la nature, ni par destruction ni par épandage de produit herbicide sans avis ni encadrement.
Espèces invasives : Baccharis à feuilles d’arroche

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Pourquoi est-elle nuisible ?
  • Fort pouvoir d’adaptation (terrain et climat).
  • Croissance rapide : 30/40 cm par an.
  • Produit des graines au bout de 2 ans
  • Enorme production de graines, jusqu’à un million pour un arbuste de 2 mètres de haut.
  • 90% des graines tombent au sol, colonisent l’espace, le reste est disséminé par le vent et permet d’autres foyers.
  • La graine peut entrer en dormance pendant 5 ans.
  • Les rejets de souches sont un moyen de reproduction rapide et efficace.
  • La reprise par bouturage ou drageonnage est instantané.
D’où vient cette plante ?

Elle vient de l’est des EU et se trouve à présent en Australie, en Nouvelle Zélande , en Espagne et en France.

Elle est introduite en France à la fin du 17e siècle à des fins ornementales.

Où se trouve-t-elle le plus souvent ?

Plantée dans les jardins littoraux (haies et bosquets), elle se dissémine sur les terre-pleins de routes, les milieux remaniés (friches, champs abandonnés) et colonise ensuite les milieux humides.

Cette plante est souvent plantée sur les aménagements autoroutiers, dans les zones littorales des départements de la Manche et du Calvados.

Quelques sites touchés / Liens vers des documents relatifs à la gestion de cette espèce

En basse Normandie, considérée comme espèce invasive avérée émergente. LIEN

Au pays basque espagnol, dans les estuaires Txingudi (Irun) à Barbaden (Muskiz), dans la réserve de biosphère d’Urdaibai (Bizkaia) qui est le site le plus touché : 300 hectares sont colonisés.

C’est un site RAMSAR classé au patrimoine mondial et composé d’une mosaïque d’habitats.

Source : Gestion du baccharis à feuilles d'arroche au pays basque espagnol - PDF

Les Prés-Salés d’Arès, Lège-Cap Ferret

En Bretagne, danger également sur les marais côtiers :

Observatoire de la biodiversité et du patrimoine naturel en Bretagne

Parc naturel régional de Camargue :

Bilan de la campagne de contrôle de l'expansion du baccharis halimifolia menée dans le parc naturel de Camargue en automne 2004 et 2005 - PDF

A l’intention des communes :

Liste des espèces invasives à ne pas planter -PDF

Construction d'un indicateur d'évolution de la distribution des espèces exotiques envahissantes en France métropolitaine - PDF

Rédigé par caroleone

Publié dans #Espèces invasives

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A
Il en va des plantes comme des animaux, je pense notamment aux tortues carnivores bêtement introduites sur nos terres, qui éteignent nos espèces locales. Il faut veiller attentivement à cela et c'est très compliqué car outre la bêtise et l'ignorance humaine, il y a toujours en dessous des histoires de pognon, comme d'habitude.
C
Il y a 35 espèces invasives jugées importantes en France et chez les animaux 3 espèces d'écureuils américains qui semblent menacer directement notre écureuil roux mais aussi pour l'un d'eux, des arbres. La tortue comme tu le dis et puis d'autres encore, dans les lacs mais en autorisant le commerce d'animaux exotiques, je pense que cela a été une très grosse erreur.