Guatemala : Les Poqomchi’

Publié le 27 Juin 2016

Guatemala : Les Poqomchi’

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Peuple autochtone du Guatemala qui est l’un des 21 peuples descendant des mayas.

Population : 114.423 personnes

Guatemala : Les Poqomchi’
Localisation

Alta Verapaz : villes de San Cristobal Verapaz, Santa Cruz Verapaz, Tactic, Tamahú, Tucurú, Panzós.

Baja Verapaz : Purulha.

Quiché : Uspantán.

Langue : poqomchi’ en lien avec les langues quiché et poqomam.

Les Poqomchi’ comme les Poqomam descendent de la même lignée maya Poqom Nim qui avait pour centre important une ville nommée Tzaq Chuitinamit Poqoma.

Leur conflit avec le peuple quiché les affaiblit et provoque leurs dispersion et leur séparation en deux groupes, celui des Poqomam et celui des Poqomchi’.

Au cours de l’histoire ils avaient développé des centres cérémoniels urbanisés comme Mogote Choloxcoc, Panprisión, Chuitinamit, Tzaq Poqoma, Kajyup (au cœur des villages de Tactic, Ttamahú et Tucurú).

Guatemala : Les Poqomchi’

Utilisation du métier à tisser de ceinture

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Guatemala : Les Poqomchi’

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Quelques données succinctes sur leurs coutumes

Les femmes portent encore le costume traditionnel avec un huipil rouge avec des ponts brodés et une jupe enroulée autour de la taille. Elles sont sur la tête un « tupu », une bande de tissu enroulée et qui est brodée de plusieurs couleurs.

Une plante nommée « chut » leur sert à fabriquer des pots et des ornements.

La fibre de maguey sert à fabriquer des cordes, des filets et des hamacs.

Leur alimentation est comme celle des autres peuples mayas : maïs et haricots, plats cuisinés à base de dinde avec comme ingrédients complémentaires : pacaya, café, tomate, ayote,chili, panela (pain à base de sucre de canne)

Guatemala : Les Poqomchi’

chamaedorea tepejilote (pacaya) se mange en légume

By Hermann Luyken - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10189824

Guatemala : Les Poqomchi’

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Deux danses importantes contribuent à la continuité des coutumes ancestrales : la danse du cerf qui représente le cerf et le cerf chasseur. La danse des aras ou « Ma ‘mún « qui est unique au Guatemala et qui représente la culture traditionnelle orale transmise par les anciens et s’accompagne de marimbas simples et d’un tun.

Il y a des « majeurs » dans chaque quartier qui transmettent ce qui est sacré pour que ne disparaisse pas la culture Poqomchi’.

La lune est sacrée et de grande importance, elle est en relation directe avec la terre, possède une grande influence sur le caractère du peuple.

Elle participe à chaque étape de la vie :

La nouvelle lune représente l’enfance.

Le croissant de lune représente la maturité.

Le dernier quartier représente la vieillesse.

La pleine lune représente la grossesse et l’accouchement.

Sources : wikipédia, leoprensalibre

Guatemala : Les Poqomchi’

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Le village de Pajuil

Ce village est situé dans le département du Quiché à Chicamán et il est reconnu dans la région Poqomchi’ pour la production des tapis et des balais. C’est le travail des hommes de les fabriquer.

Pendant deux mois, les familles vont vendre leur force de travail dans des plantations de bananes, de café et de palme. Alors que cette communauté est proche du barrage hydroélectrique Chixoy, elle n’a ni l’électricité ni l’eau courante. Pourtant l’entreprise qui a construit le barrage s’était engagée à ce que cette communauté soit raccordée.

Pour l’eau potable, ils doivent recueillir l’eau de pluie sur les maisons et la stocker dans des puits ou des cuves en ciment. Résultat, les enfants souffrent de maladies intestinales et il y a une grande mortalité infantile chez les moins de 5 ans. L’été ils doivent marcher pendant 4 heures pour se rendre à la rivière chercher de l’eau ou laver le linge .

Source de ce passage http://aldeaelpajuil.blogspot.fr/

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #indigènes et indiens, #Guatemala, #Mayas, #Poqomchi'

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