Fête de la musique - Où est l'amour pendant la guerre ?
Publié le 21 Juin 2016
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ANNA MAGNANI 'O surdato 'nnamurato
Tratto dal film La sciantosa anno 1971 ANNA MAGNANI canta' O surdato 'nnamurato nel film anche MASSIMO RANIERI
LE SOLDAT AMOUREUX Tu es loin de mon cœur, Par la pensée, je te rejoins Je ne veux rien, je n'espère rien Plus que te tenir contre moi Sois sûre de cet amour Comme je suis sûr de toi…
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Modena City Ramblers - L'amore ai tempi del caos
Modena City Ramblers, L'amore ai tempi del caos (Terra e Libertà)
https://www.youtube.com/watch?v=QPOFyaLoFls&list=RDQPOFyaLoFls
L'AMOUR AUX TEMPS DU CHAOS La radio appelle, le marchand crie Le journaliste court après des mensonges En silence, mon amour sourit, Elle connaît le vrai, elle connaît les songes. Au milieu des guerres saintes pour de nobles engagements, des gens vont à la chasse aux places sûres. Mon amour me parle gentiment, Elle ne craint pas les rêves, elle ne craint pas le futur.
Aux jours où la chaleur arrêtait toute vie,
Quand le soleil, sur les labours exténués,
Pressait contre son coeur le vignoble muet,-
A l’heure où des faucheurs l’armée anéantie
Écrasait l’herbe sous des corps crucifiés,-
Seul debout, en ces jours de feu et de poussière.
En face du sommeil accablé de la terre,
Assourdi par le cri des cigales sans nombre,
Je cherchais votre coeur, comme je cherchais l’ombre.
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Malicorne - Pierre de Grenoble (officiel)
Écoutez l'intégralité de l'album : http://bit.ly/1BUg0XC Extrait de Malicorne " Pierre de Grenoble " Achetez sur iTunes : http://bit.ly/1DASMry Production: Griffe *** S'abonner à la chaîne / ...
Quand Pierre est parti pour la guerre sept ans y est resté, sept ans y est resté. L'a laissé sa mie à Grenoble s' mourant de regrets, s' mourant de regrets. La première lettre qu'a reçue Pierre l'était pleine de fleurs, l'était pleine de fleurs. La deuxième lettre qu'a reçue Pierre l'était pleine de pleurs, l'était pleine de pleurs.
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Leny Escudero - Tant pis pour Verdun
"Elle m'a dit regarde moi bien Non mon pays n'est pas le tien ..."
Elle avait les yeux bleus d'Outre-Rhin Et moi, quand on s'est regardés Sans remords et sans regret J'ai oublié Verdun Et tant pis pour le Chemin des Dames L'Argonne et tous les Saint-Privat L'inconnu me pardonnera Elle était belle à perdre l'âme
AMOURS : DELIA
(…)
De là
pareille au parfum laissé par la rose
dans une robe de deuil en hiver
ainsi tout à coup je t’ai reconnue
comme si tu avais toujours été à moi
sans l’être, oui, n’étant que ce vestige
nu ou cette ombre claire
de pétale ou cette épée lumineuse.
C’est alors qu’arriva la guerre :
nous allâmes tous deux l’accueillir à la porte :
elle montrait un air de vierge passagère
qui chantait en mourant
Oh ! quelle beauté semblait-il
dans la fumée, dans l’explosion
de la poudre bleue sur la neige,
Mais soudain
nos fenêtres éclatèrent,
La mitraille
était au beau milieu des livres,
le sang frais
en mares dans les rues :
la guerre n’est pas un sourire,
les hymnes s’endormaient,
le sol vibrait sous le pas lourd
du soldat,
la mort égrenait
épi sur épi :
et notre ami ne revint pas,
cette heure
fut amère sans pleurer,
et puis, et puis les larmes,
l’honneur pleurait,
peut-être ne savions-nous pas
dans la défaite
que s’ouvrait la plus immense des fosses
et que dans son fond rouleraient
nations et villes.
Ces jours-là sont nos cicatrices.
Nous en gardons la tristesse et les cendres.
Les voici
par la porte
de Madrid,
les Maures,
Franco entre sur son char de squelettes,
pour nos amis
la mort, l’exil.
Délia, parmi toutes ces feuilles
de l’arbre de la vie,
ta présence
au feu,
ta vertu
de rosée :
dans le vent irrité
une colombe.
Pablo Neruda ( Mémorial de l’île noire)