Chansons reprises : El ángel de la bicicleta

Publié le 28 Août 2016

Chansons reprises : El ángel de la bicicleta

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Chanson composée par Luis Gurevitch et interprétée par le chanteur León Gieco.

C'est un hommage à Claudio Pocho Lepratti, un jeune activiste social, qui lors de la crise de 2001 en Argentine travaillait en tant qu'assistant dans une cantine scolaire dans un quartier pauvre de Rosario.

Lors d'un raid effectué par la police de Sant Fé, Lepratti crie :

"Baissez vos armes, b..., ne tirez pas sur les enfants qui mangent là-bas!"

Il est tué au milieu de la répression qui s'ensuit et il sera connu sous le nom de l'ange de la bicyclette.

Chansons reprises : El ángel de la bicicleta

Nous suivons son chemin

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L'ange de la byciclette

Nous changeons des yeux pour du ciel
leurs mots si doux, si clairs
nous changeons pour des tonnerres.

Nous avons tiré le corps, lui avons mis des ailes
et maintenant nous voyons une bicyclette ailée qui voyage
par les coins du quartier, par les rues
par les murs des toilettes et des prisons.

Baissez les armes !
il n'y a ici que des gamins qui mangent !

Nous changeons la foi pour des larmes
avec quel livre cette bête a été éduquée
avec fureur et sans âme.

Nous laissons partir un ange
et cette merde nous reste
qui nous tue sans que cela lui importe
d'où nous venons, ce que nous faisons, ce que nous pensons,
si nous sommes des ouvriers, ce que nous faisons si nous soignons.

Baissez les armes !
il n'y a ici que des gamins qui mangent !

Nous changeons le bon pour le mauvais
et l'ange de la bicyclette nous l'avons fait en étain.

Bonheur de larmes
ni la vie ni la mort ne se rendent
avec des berceaux et des croix.

Je vais couvrir ta lutte avec plus de fleurs,
je vais soigner ta bonté avec plus de prières.

Baissez les armes !
il n'y a ici que des gamins qui mangent !

Nous changeons des yeux pour du ciel,
leurs mots si doux, si clairs
nous changeons pour des tonnerres.

Nous avons tiré le corps, lui avons mis des ailes
et maintenant nous voyons une bicyclette ailée qui voyage
par les coins du quartier, par les rues
par les murs des toilettes et des prisons

Baissez les armes !
il n'y a ici que des gamins qui mangent !

Luis Gurevitch traduction carolita

El ángel de la bicicleta

Cambiamos ojos por cielo
sus palabras tan dulces, tan claras
cambiamos por truenos.

Sacamos cuerpo, pusimos alas
y ahora vemos una bicicleta alada que viaja
por las esquinas del barrio, por calles
por las paredes de baños y cárceles.

¡Bajen las armas
que aquí solo hay pibes comiendo!

Cambiamos fe por lágrimas
con qué libro se educó esta bestia
con saña y sin alma.

Dejamos ir a un ángel
y nos queda esta mierda
que nos mata sin importarle
de dónde venimos, qué hacemos, qué pensamos
si somos obreros, curas o médicos.

¡Bajen las armas
que aquí solo hay pibes comiendo!

Cambiamos buenas por malas,
y al ángel de la bicicleta lo hicimos de lata.

Felicidad por llanto,
ni la vida ni la muerte se rinden
con sus cunas y sus cruces.

Voy a cubrir tu lucha más que con flores,
voy a cuidar tu bondad más que con plegarias
¡Bajen las armas
que aquí solo hay pibes comiendo!
Cambiamos ojos por cielo,
sus palabras tan dulces, tan claras
cambiamos por truenos.

Sacamos cuerpo, pusimos alas
y ahora vemos una bicicleta alada que viaja
por las esquinas del barrio, por calles
por las paredes de baños y cárceles.

¡Bajen las armas
que aquí solo hay pibes comiendo!

Rédigé par caroleone

Publié dans #chansons reprises

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