Verte est la vérité de mon cœur

Publié le 20 Avril 2016

Verte est sa membrane- mère
Et ses chemins de traverse
Ont le goût de roses mûres.

Connais-tu mon cœur ?
Connais-tu son chemin parcouru
D’éclats
Nés d’un fracas d’étoiles
Elles ont semé leurs petits morceaux
Dans la terre verte
De mon cœur jardinier.

Verte est la carapace du petit moteur vibrant
Qui me sert
De cœur
Il a souvent mal à sa mer verte
Trop d’algues viennent le déborder.

Connais-tu le contenu de ma boîte-mère ?
Ce que tendresse veut dire ce qu’aimer se conjugue
Ce que les mots doux ont de jolies frisettes dans leurs cheveux
De marjolaine.

Viens avec moi par le bout de mon cœur
Saisis la branche verte du chemin qui y mène
Ris avec moi de cette utopie
Qui fais aimer la vie et ceux qui n’ont pas de visage
A rêver
Ris avec moi de cette sensibilité
Glissant trois cils d’ambre et deux mémoires de mica
Sur un espoir trop ambitieux
Sur deux yeux tristes qui ne voulaient plus voir.

Carole Radureau (19/24/2016)

Verde que te quiero verde
verde viento verdes ramas
el barco sobre la mar
el caballo en la montaña.

Federico Garcia Lorca – Romance sonámbulo

Verte, la terre de mon poème, verte.
Les lyriques la portent d’un temps à un autre
temps, telle qu’elle est, fertile.
Je lui dois le narcisse contemplant l’eau de son
image,
La netteté de l’ombre dans les synonymes
et la précision du sens….

Mahmoud Darwich (Murale)