Bolivie : Les Yuqui

Photo par Pablo Cingolani: Fillette du peuple indien Yuqui, de l'Amazonie bolivienne. Peuple qui vivait isolé avant d'être approché par les missionnaires entre 1967 et 1991. Aujourd'hui, le groupe vit dans une pauvreté extrême, conséquence de ces contacts forcés.site

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Ethnie de la Bolivie amazonienne établie dans la province de Carrasco (département de Cochabamba) entre les rios Ichilo et Yapacani. Ancien peuple nomade.

Langue : tupi-guarani.

Rojk, CC BY-SA 3.0, $3">Par Rojk, CC BY-SA 3.0, $3

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Ils ont migré au cours de leur histoire d’un habitat situé plus au sud et sont allés vers le « tropique de Cochabamba ». Ils s’y allièrent avec les Sirionó et s’en séparèrent ensuite dans les années 30. Au cours du XXe siècle, les cocaleros , les forestiers, les compagnies prospectives de pétrole entrent sur leur territoire. Cela donne lieu à des affrontements, l’arrivée de maladies dont la tuberculose qui décime une grande partie de la population. 85 % des survivants de l’ethnie sont touchés par la tuberculose ou une forme respiratoire proche.

Dans les années 60 l’avancée de front de colonisation agricole du Chaparé déclenche des conflits entre les Yuqui et les colons et accélère le processus de « pacification » et la sédentarisation du peuple nomade par les évangélistes nord-américains.

Dans les années 80, le processus de colonisation est freiné par la création de parcs nationau indigènes et l’interdiction de la culture de la coca.

Celle-ci est de nos jours encore très réduite, entre 150 et 200 personnes, ils estiment quand à eux être 300.

Il existerait un groupe de Yuki encore isolé et non contacté vivant en nomadisme dans les environs du rio Usurinta

Leur mode de vie est lié à la cueillette, la pêche et la chasse ainsi que la vente d’une partie de leur artisanat.

Sous l’emprise des évangélistes

Ils sont complètement dépendants des missionnaires qui leur fournissent des médicaments, des vêtements et des denrées alimentaires. Les missionnaires dominent tous les domaines d’état, la santé, l’éducation, le ravitaillement les infrastructures, les moyens de transport…

Ce sont les évangélistes des new tribes missions, cette organisation est des plus nocive qui soit dans le monde en la matière.

Ils n’ont pas réussi à s’adapter au mode de vie sédentaire et à produire eux-mêmes leur propre alimentation en quantité suffisante. Cela leur a été imposé par le monde moderne dit civilisé qui veut que chacun s’adapte à son système quitte à abandonner son mode de vie et surtout par les missionnaires.

C’est un peuple discriminé, surnommé les « nomades de l’asphalte » qui ne cherche pas à se fondre dans la société civilisée et aime rester dans sa communauté. Ils sont toujours en mouvement ce qui les aide malgré tout à résister culturellement avec le mode de vie ancien qui sert de repère.

Leur territoire

Le territoire de 150.000 hectares a été créé à la fin des années 90. Ils ont une sorte de marge de manœuvre sur ce territoire pour ce qui est de la gestion, mais cela semble être de la théorie car ils doivent être accompagnés par des assesseurs d’une organisation indigène nommée la cepitco.

En 1992 ils se sont organisée en créant le conseil yuracaré formant la centrale des peuples indigènes de Cochabamba qui est reconnue par le gouvernement et affilié à la CIDOB.

Sources : wikipédia, sorosoro

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