Une nouvelle petite victime de la boulimie colonialiste

Publié le 1 Août 2015

Ils se croient tout permis.

On leur laisse penser qu'ils ont tous les droits, et ils se servent de cela.

Les palestiniens ne partent pas de leurs terres assez vite à leur goût ?

Sans un pli, ils mettent le feu aux maisons comme pendant les pogroms comme le font tous les colons d'ici ou ailleurs, qu'ils soient en Palestine ou au coeur de la forêt amazonienne.

Ils ne seront pas punis.

Et un petit bonhomme du haut de ses 18 mois est mort brûlé vif et ne connaîtra pas la terre des hommes plus longtemps que le temps d'une chanson triste.....

Horreur fasciste.

Horreur du colonialisme.

Horreur perpétrée par un pays qui s'est arrogé tous les droits et auquel on déroule un tapis rouge sans cesse renouvelé.

Le comble du cynisme est que d'aucuns voudraient que l'on classe cela dans la boîte hermétique des faits du jour car, évidemment, il ne faut pas en rajouter car Netanyahou, sa sainteté a condamné cela et c'est montré choqué.

Laissez-moi rire jaune.

Ceci expliquant cela, si choqué il est qu'il arrête les coupables et les mettent en prison où ils doivent se trouver tout comme Israël sans complexe met en prison des enfants palestiniens de 10 ou 12 ans pour le délit d'un jet de pierre.

Dans le panel des causes ANTI que je défends, il y en a une pour laquelle je suis particulièrement fière, c'est l'ANTI colonialisme.

Je crois que c'est fondamental de se sentir anticolonialiste et de se rappeler comme le disait le Che à ses enfants :

Une nouvelle petite victime de la boulimie colonialiste

Soyez surtout capables de ressentir, au plus profond de vous-mêmes, toute injustice commise contre quiconque en quelque partie du monde. C’est la plus belle vertu d’un révolutionnaire.

A toi, petit Ali, à ta famille, cette pensée rouge et noire, qu'elle accompagne ton chemin vers le nuage de l'injustice.

Je ne suis pas un lion

Je ne suis pas un lion
Je suis petit garçon
Et ma mort terrible
Bien plus que toute autre
Accroche au front des hommes
L'injustice et son nom.

Je ne suis pas un lion
Je suis un être humain
Et quand vous oubliez qu'un jour je le fus
Pour ne voir que la misère
Qui touche un animal
Le jeu du capital
Vous jouez d'une belle manière
Et votre humanité
D'un coup sec vous cassez.

Carole Radureau (01/08/2015)

Rédigé par caroleone

Publié dans #Réflexions, #Mes anar-poèmes, #Palestine libre

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