Campagne « La Précarité c’est pas un métier »: les Jeunes Communistes présents devant le Pôle Emploi d’Orléans Nord
Publié le 5 Juin 2015
Jeudi 4 juin, les Jeunes Communistes du Loiret tenaient une table devant l’agence Pôle Emploi d’Orléans Nord.
Durant toute la matinée, les militant(e)s ont échangé avec les demandeurs d’emploi autour de thèmes tels que la formation, les salaires et la précarité. L’accueil fut chaleureux et de nombreuses personnes ayant pris un de nos tracts en entrant dans l’agence revenaient discuter avec nous autour d’un café à leur sortie. Nous avons pu mettre en avant nos propositions, diffuser nos tracts et le dernier numéro de l’Avant-garde ainsi que faire connaître et signer l’appel national « Face aux profiteurs, les jeunes relèvent la tête! ».
Du constat du cycle infernal de la précarité qui nous fait alterner de façon continue les périodes de chômage, les stages sans perspectives, et les missions d’intérim et CDD payés au lance-pierre, les discussions se sont rapidement orientées sur les problèmes de fond et sur les solutions à y apporter : partage des richesses, augmentation des salaires, luttes contre la fraude fiscale et les exonérations patronales, application concrètes de nos droits, politique sociale ambitieuse, véritable droit à une formation répondant aux intérêts des travailleurs et non pas des patrons, rupture avec les politiques libérales…
A l’heure où la France et les pays d’Europe battent des records de chômage, il s’agit de rompre avec cette politique de chômage de masse et de précarité qui ne sert que les profits des actionnaires. Les Jeunes Communistes proposent :
• L’interdiction des licenciements boursiers pour rompre avec la dictature des actionnaires
• Le smic à 1700€ Brut et la fin des exonérations de cotisations sociales
• Le statut de l’apprenti, de l’alternant et du stagiaire pour mettre fin aux abus et garantir une rémunération à 100% de l’emploi occupé
• Le service public de l’information, l’orientation, l’insertion professionnelle et l’accompagnement des jeunes
• De véritables pouvoirs d’interventions des lycéens, des étudiants, des apprentis, des salariés et des usagers sur leurs lieux de vie, de travail, d’étude et sur les services publics