« Être arménien, en Turquie, c’était être invisible » Pinar Selek
Publié le 29 Avril 2015
Dans son dernier ouvrage, Parce qu’ils sont arméniens (Liana Levi), la sociologue, militante et romancière Pinar Selek interroge l’identité turque au prisme de l’« invisibilité » des Arméniens de Turquie et du déni, par l’État turc, de l’acte génocidaire de 1915. Un itinéraire intime, personnel et engagé qui questionne au sein de l’espace militant sa propre position.
Pouvez-vous nous éclairer sur les motivations qui vous ont poussé à écrire Parce qu’ils sont arméniens ?
Pinar Selek L’année dernière, j’étais en train de mener une recherche sur la question de la transformation de l’espace militant en Turquie. Je travaillais sur quatre mouvements. Le mouvement féministe, le mouvement LGBT, le mouvement arménien et le mouvement kurde qui sont très différents, mais qui ont émergé dans les années 1980 et 1990. Ce travail sur les convergences, les innovations et les transformations des luttes dans l’espace militant turc m’a conduite à une réflexion concernant ma propre position. Je me suis dit qu’il fallait que je situe ma recherche et j’ai commencé à écrire ce livre.
Merci de lire la suite sur l'huma :
" Être arménien, en Turquie, c'était être invisible " Pinar Selek
Dans son dernier ouvrage, Parce qu'ils sont arméniens (Liana Levi), la sociologue, militante et romancière Pinar Selek interroge l'identité turque au prisme de l'" invisibilité " des Arméniens...
http://www.humanite.fr/etre-armenien-en-turquie-cetait-etre-invisible-pinar-selek-572220