Ayotzinapa, une vie derrière chaque nom : Jhosivani Guerrero de la Cruz
Publié le 19 Février 2015
Disparaître au milieu de 42 camarades, que reste-t-il comme place à la mémoire, au nom de chaque individu, au visage en dehors de ceux qui les connaissaient ?
C'est si facile de regrouper et d'allumer 43 bougies, créer une pensée collective.
Pour suivre les initiatives mexicaines, chaque jour, pendant 42 jours (parce que le 43 e garçon a été retrouvé, c'est le seul), je vous présenterais un à un les disparus avec un petit texte écrit pour la circonstance.
A la fin, tous les textes qui ont été écrits ensemble et d'une traite, comme le fil d'un roman seront réunis.
Le nombre tue la pensée
Le chiffre endort la peine
Et l’individu dans la nuée
Où est-il ? Où sont ceux qui l’aiment ?
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El número mata el pensamiento
La cifra duerme la pena
Y el individuo en el nubarrón
¿Dónde está? ¿Dónde están los que lo gustan?
Carole Radureau (19/02/2015)