Calimero a perdu sa coquille

Il est nu seul et sombre
Son petit destin telle une bombe
Semble lui peser sur le cœur
Il est noir de suie il a peur
Car il sait que les êtres détestent le noir
La couleur de la nuit qui dans l’entonnoir
D’une ruelle coupe les gorges
La couleur de l’encre de Chine qui regorge
De fautes d’orthographes et de pâtés
Sur les buvards roses- duvet
Il a perdu sa coquille se sent impuissant
Pourtant beau comme un jour florissant
Il a sorti son vernis des grands jours
Il peut naître à présent car il est amour.

Carole Radureau (19/12/2014)

image Kahuroa

Oiseau : Miro des Chatham, petit oiseau en danger d'extinction

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