Brèves de fête de l'huma
Publié le 15 Septembre 2014
Très agréable de se balader dans les rues de la fête sous un doux soleil de septembre, qui cogna parfois.
Je n'avais pas de RV particuliers cette année alors j'ai regardé tout ce que j'ai pu et beaucoup marché .
Quelques clichés pris avec un appareil peu performant de ce qui m'a plu et que j'aimerais garder.
L'exposition sur la grande guerre dans la halle Nina Simone :
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Liberté pour les cinq Cubains !
En 2014, la Justice des USA doit libérer les 5 patriotes cubains! 1 heure de notre temps, chaque 1 er vendredi du mois, pour exiger la libération des 5 patriotes cubains, incarcérés depuis 1998...
Achat d'un superbe "vrai" keffieh sur le stand de la Palestine (depuis le temps que je devais le faire) Arafat n'a qu'à bien se tenir désormais, j'ai le même que lui !!
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BDS France | Boycott - Désinvestissement - Sanctions
Agissez - Dites à l'UEFA de tendre un carton rouge à Israel Cet été, Israël a perpétré un autre massacre brutal des Palestiniens. Plus de 2100 Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée o...
Bolivie en force avec notre guerrière Bartolina Sisa (c'est mon stand préféré pour tout dire car j'y bois du maté de coca et j'ai même ramené quelques feuilles en souvenir!!)
Le mouvement de la paix (parce que je croisqu'on en a jamais autant rêvé avec à présent la chouette harfang symbole de ma poésie pour dynamiser tout ça)
Avant le meeting de Patrick le Hyarick, les courageuses femmes de la maternité des lilas viennent nous parler de leur lutte exemplaire. Une victoire certes qui n'encourage pas non plus à baisser les bras. Un exemple pour les luttes en cours et à venir : la force combative doit s'habiller de ténacité et s'armer toujours dès le départ pour résister sur du long terme. La maternité des lilas aux lilas.
une photo prise de la grande scène qui n'est pas moi évidemment puisque j'étais devant avec les camarades.
Vous voyez tous ses petits drapeaux rouges juste devant ?
Non pas ceux où sont écrites en grosses lettres blanches PCF mais ceux comme le mien avec la faucille et le marteau en jaune ?
Hé bé, c'était nous autres.
Il faut que je vous dise que j'étais partie à la fête avec les camarades de la section PCF de Mantes la jolie qui participent au stand des communistes du 15 e (Paris).
Ils avaient décidé de mettre du rouge dans le public du meeting alors nous voilà partis avec nos drapeaux sous le coude.
C'était sympa, un beau moment.
On a bien agités nos drapeaux que ça a fait quand même pas mal loucher les gens, vous savez ceussent qui font partie du parti, le Pécéèfeu.
A côté de nous, à gauche les jeunes cocos avec leurs drapeaux idem aux nôtres mais je ne sais pas ce qui leur a pris à un moment, ils se sont mis à crier : "Laurent, président".
Bah, comme j'ai dit à mon camarade, on est bien désespérés quand j'y pense d'en être réduits à penser qu'un homme providentiel pour la gauche , ça peut-être celui-là.
Et de se rendre compte de l'immense travail qu'il reste à accomplir.
Pour plein de choses que je ne détaillerais pas car vous les connaissez bien mieux que moi.
Et que je ne touche à la politique que du bout des doigts car mon engagement est plus profond pour les peuples.
Qu'à cela ne tienne, j'aime les communistes et j'aime quand on partage.
Et quand on s'est mis à crier entre le discours de le Hyaric (qui était très bien par ailleurs) :
COMMUNISTES, COMMUNISTES......
puis ensuite quand il fut question du monde du travail et de la finance :
NATIONALISATIONS, NATIONALISATIONS !!
Hé bé, vous me croirez sans doute pas, mais ils tiraient une drôle de trombine sur la tribune.
Pas compris pourquoi !!!
Ah! oui.
Pour nationaliser, faudrait sortir de l'UE.
Mince, pas de bol.
Clou final et très fort: la marseillaise (j'ai pô chanté)
puis l'INTERNATIONALE
Pas un couplet, non, trois.(selon José Fort sur FB, il parait que c'est une 1ère !)
Que je ne connais pas pauv'tête folle que je suis mais les autres sur la tribune sont partis avant la fin, qu'on aurait dit les nains qui reviennent de la mine.
Ils avaient trouvés des diamants qui agitaient leurs beaux drapeaux symboliques sous leurs yeux ébahis et ne les avaient pas reconnus.
Mince, pas de bol.
En repartant de la grande scène, les jeunes qui étaient avec nous chantaient:
LA JEUNE GARDE.
C'était beau, ça mettait des frissons partout et des gens qui nous croisaient leur répondaient.
Je garderais cette image de cette fête-là qui me semble-t-il ouvre de nouveaux horizons.
Caroleone