L’écho des palmiers : Le lapacho (tabebuia impetiginosa)

Publié le 27 Juillet 2014

L’écho des palmiers : Le lapacho (tabebuia impetiginosa)

image ci-dessous mauroguanandi

Synonyme : tabebuia avellanedae

Famille : bignoniacées

Origine : Amérique latine (Cordillère des Andes, entre le Mexique et le nord de l’Argentine)

L’arbre

Taille : 35 mètres

Floraison : de mai à août

Fleurs roses en forme de cloche

L’écorce est récoltée tout au long de l’année sur des arbres sauvages.

C’est le seul arbre qui est immunisé contre les infections venant des champignons.

Cet arbre possède une racine pénétrante qui peut puiser des concentrations importantes de sels minéraux et d’oligo éléments dans les profondeurs de la terre.

Il peut vivre 700 ans.

Connaissances ancestrales et traditionnelles

Les guérisseurs incas l’appelaient tajibo = celui qui tue les maux.

Son écorce était connue pour guérir de nombreuses maladies.

Les indiens wayapi (Brésil) utilisent l’écorce contre la fièvre.

Les incas se servaient du bois pour fabriquer des arcs d’où le nom de pau d’arc. L’aubier servait à traiter les infections.

Les créoles utilisent les fleurs pour fabriquer une sorte de sirop contre la toux et pour mettre dans le rhum.

L’écho des palmiers : Le lapacho (tabebuia impetiginosa)

image ArtMechanic

Les kallawayas

Ces médecins itinérants qui voyageaient dans tout Abya yala ont découvert maintes vertus des plantes, mais aussi des minéraux et des animaux.

Ce sont eux qui découvrent les fonctions de l’écorce (tecoma curialis) dont les vertus antifongiques, antiparasitaires et les effets dans le traitement des tumeurs.

Ils l’utilisaient également dans le traitement des maladies cutanées, acné, eczéma, herpès, psoriasis pour lesquelles il servait également d’analgésique.

Dans le livre sur les kallawayas de Louis Girault, on trouve :

Kkarwa keru (nom kechua)- tajibo (nom espagnol)

Tabebuia sp : espèce spontanée, pousse dans la région de Santa Cruz de la Sierra (600m)

Ecorce du tronc : à petite dose en décoction, en gargarismes contre les angines. Contre les ulcères gastriques, douleurs intestinales ou colites, pour le lavage antiseptique des blessures purulentes et ulcères variqueux, comme hémostatique et cicatrisant sur les blessures.

L’écho des palmiers : Le lapacho (tabebuia impetiginosa)

image J.M.Garg

Les composants de l’écorce

Une liste presque incroyable !

Fer, magnésium, calcium, phosphore, zinc, chrome, barium, silicium, manganèse, cuivre, potassium, sodium, cobalt, bore, argent, or, strontium, nickel.

Tous ses éléments sont nécessaires pour renforcer le système immunitaire et comme drainage hépatique.

Elle contient 16 quinones différentes dont la vitamine K, la quinine, le lapachol et le xyloïdine qui tous les deux sont des antibiotiques, des antiviraux et des anti-inflammatoires. Le xyloïdine quand à lui lutte contre le candida albicans.

L’écho des palmiers : Le lapacho (tabebuia impetiginosa)

image Soultea

L’écorce est coupée en fines lamelles et utilisée en décoction.

Le goût de la tisane d’écorce ressemble un peu à celui du thé rouge (rooibos), un gorût terreux avec une touche de vanille.

L’écho des palmiers : Le lapacho (tabebuia impetiginosa)

image Soultea

L’aubier contient des tanins et des flavonoïdes.

L’arbre contient des coumarines (fluidifiants sanguins) utiles pour régénérer le sang, revitaliser, contre les céphalées, les faiblesses cardiaques et l’hypertension.

Indications en résumé

Elimination des toxines, stimulant du système immunitaire, antalgique, anti inflammatoire, traitement des cancres (encore à l’état de recherche), antirhumatismal, soins de l’anémie, de la leucémie, soins de certaines maladies neurologiques (Parkinson), traitement de la fibromyalgie.

Efficacité prouvée dans les affections suivantes (travaux du Pr W D’acorsi)

Anémie, artériosclérose, arthrite, asthme, bronchites, cystites, diabète, gastrite, eczéma, leucémie, maladie de Parkinson, polypes (intestin et vésicule), prostate, psoriasis, pyorrhée, rhumatismes, maladies de peau, ulcères gastriques et duodénaux, ulcères variqueux.

Attention !

Cette médecine est contre-indiquée aux personnes hémophiles, ou ayant une prescription de coumarines ou d’anticoagulants sanguins.

Sources : wikipédia

plantes et santé

vulgaris médical

terre de femme

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image ci-dessous Carlita

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M
il me semble que j'ai déjà vu ces fleurs et cherché leur nom
C
Tu as dû certainement en voir au cours de tes voyages en Amérique du sud, il a une répartition assez large (au Pérou peut-être ?)<br /> En tout cas, ça doit être magnifique de voir de tels arbres en fleurs.<br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> caro