Plume de loïca trempée dans l’encre d’opale

Publié le 17 Mai 2014

Plume de loïca trempée dans l’encre d’opale

image nestor galina

En vérité il n’y a pas de vérité

Le peut-être suit le pourquoi pas

Et le sans aucun doute succède au parce que.

En vérité le doute sourit au murmure du temps

Et l’absolu se confond dans le miroir des eaux troubles

Avec le sombre propos de la forêt qui gémit.

Dans l’encre d’opale la plume dessine le glyphe du destin

Et dans l’encre d’obsidienne elle murmure celui du passé

Elle est glissante sur le papier d’amate quand elle se doit d’écrire l’histoire

Hésitante sur la feuille de canson quand à deviner le dessein futur.

Plume de loïca trempée dans l’encre d’opale

En vérité l’absolu se décline dans le courant de l’onde trouble

Et le trouble marc du maté écrit les tourments à venir

Quand la lumière vivante de la pierre éclaire le chemin perdu

La lumière de la fleur envahit de sa douceur le cœur fragile.

J’aime croire que la tendresse du pétale de rose

Epouse la fibre de la cendre refroidie

Pour écrire sur le grand cahier de la vie

L’histoire d’un monde qui plus jamais ne souffre.

J’aime croire que dans la petite vie qui s’éteint

Une lueur d’espoir s’allume dans celle qui naît

Et dans l’image vivante qui dessine sa silhouette dans la boule transparente de l’opale

J’aime y voir la douce figure de ceux qu’un jour j’ai aimé.

Carole Radureau (17/05/2014)

Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons

*****

image ra'ike

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article