Sur le fascisme cette bête immonde sortie de l'ombre

Publié le 14 Mars 2014

Pas un jour ses dernières semaines, ses derniers mois sans lire, voir ou entendre des actions menées par les fascistes ou ceux qui les soutiennent dans notre pays, en Europe, dans le monde.

Nous sommes bien en pleine résurgence de cette peste qui couve ses œufs putrides et nostalgiques dans le nid rempli d’excréments des êtres en mal de guerre, en mal de racisme, en mal de pus et de sang.

Nous prévenions, nous alertions, nous disions : « Halte-là, No pasaran, soyez vigilants, la peste n’est pas morte, surtout ne pas lui offrir le tremplin dont elle attend avec impatience la sortie pour s’en servir d’un gigantesque trampoline. »

Propulsée avec force par le ferment de ceux qui manipulent les masses à des fins politiques, droite/gauche confondue, la flèche trempée dans l’acide vole bien haut au-dessus de nos têtes pour se figer bien bas dans les cibles qu’elle affecte, les plus humbles, les plus démunis, ceux pour qui la société jamais ne fait de sacrifice.

Pas un jour sans trembler de colère devant la projection de la terreur qui marche tête nue dans nos rues, envoie des fumigènes dans les amphithéâtres, assassine dans les rues piétonnes ou dans les bars, lynche, pille, massacre, crache son venin de vipère sur les ondes à la tolérance promise.

Ceci n’est pas un avertissement, ceci est déjà une oraison funèbre.

No pasaran rangé aux oubliettes dans un tiroir pour lequel la clé est perdue, sans naphtaline pour le préserver, le sang qui coule tranquillement dans le ru de nos vies côtoie nos existences qui semblent aveuglées et quand il se couchera dans nos lits, dans nos draps proprets et sur nos oreillers de satin….il sera trop tard.


Carole Radureau

Rédigé par caroleone

Publié dans #Réflexions

Repost1
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article