Mexique : Le peuple Maya chontal ou yokot’an

Publié le 3 Mars 2014

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Peuple indigène de l’état mexicain du Tabasco.

Population : 60.000 personnes

Langue : cholan du sous-groupe chol-cholan (langue maya)

Le nom « chontal » vient du nahuatl = étranger

C’est un nom appliqué à plusieurs groupes ethniques du Mexique dont les chontales de l’Oaxaca avec lesquels ils n’ont aucuns liens.

Eux se désignent comme : yokot’anob ou yokot’an (ceux qui parlent le yoko ochoco )

A Nacajuca, église du peuple chontal San Isidro (image alfonso bouchot)

Ils vivent dans 21 communes réparties dans 5 municipalités sur un territoire nommé « la chontalpa » :

Centla, Centro, Jonuta, Macuspana et Nacajuca (qui concentre 50 % de la population chontale maya).

Certaines communautés sont établies en ejidos, des colonies formées sur des nouvelles terres créées par la réforme agraire.

image alfonso bouchot : le cacique Tabscoob et l'espagnol Juan de Grijalva en 1518

Dans l’histoire

Ils sont considérés comme les descendants des olmèques une civilisation précolombienne qui était prospère entre 1200 à 500 avant JC. Ensuite c’est le début de la civilisation maya qui décline au moment de l’arrivée des conquérants espagnols.

1518 : Juan de Grijalva arrive sur leurs terres, il est accueilli avec hostilité.

1519 : Cortès atteint le Tabasco et rencontre Tabscoob et d’autres chefs qui lui fourniront leur traductrice connue plus tard sous le nom de la Malinche.

1614 : construction de la première église à Nacajuca, centre du monde yokot’an.

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Dans l’histoire précolombienne, bien avant la conquête espagnole, les chontal étaient prospères et la région peuplée. Ils occupaient une position économique stratégique et jouaient un rôle important dans les échanges entre la côte du golfe et les Caraïbes. Ils échangeaient du sel, des tissus de coton contre du caco, de l’obsidienne, des métaux précieux, des plumes, des articles de luxe importé par les yucatèques.

Après la conquête, le Tabasco perd sa position stratégique, les chontal deviennent des péons et doivent payer le cacao, les volailles et le maïs aux espagnols.

La période coloniale produit un sérieux déclin de la population qui était de l’ordre de 135.000 à 240.000 personnes avant la conquête. En 1579, celle-ci tombe à 8500 et chute encore pour atteindre en 1639, 4630 personnes. Les épidémies de variole et de rougeole pour lesquelles les indigènes ne sont pas immunisés ont raison rapidement de leur nombre. La population croît régulièrement à partir du XXe siècle.

Mode de vie

Il est basé sur l’agriculture traditionnelle maya utilisant les méthodes agraires héritées. Les terres sont cultivées en altitude, enrichies naturellement par les dépôts de limon lors des crues. Les cultures sont celles du maïs, des haricots et des courges mais ils cultivent également du riz, du café, de la canne à sucre.

L’élevage introduit par les colons est en expansion, au détriment de l’agriculture.

La chasse est encore pratiquée mais elle devient plus rare (cerfs à queue blanche)

La pêche est importante et se pratique de plusieurs façons dont une avec des cerceaux et des paniers en petits groupes lors de l’abondance de poissons.

image alfonso bouchot

L’artisanat est confectionné avec du bois de palmier, des fibres tressées : chapeaux tissés en fibres, nattes (petates) tissées en fibres de cañita (cyperus).

L’industrie du chapeau était une entreprise très importante dans la chontalpa. Hommes, femmes et enfants utilisaient leur temps libre pour tissé les longues bandes de palmier. Les demandes ont baissé et l’industrie du chapeau a perdu de son importance.

Construction de pirogues en acajou ou cèdre pour la pêche et les déplacements sur les plantations mais la disparition des forêts menace également cette coutume.

Ils fabriquent également pour les cérémonies et les fêtes des tambours, des tunkules et des sifflets.

Un artisanat est fabriqué en direction du tourisme : gourdes, chiffres et cuillères en bois, petits céramiques en forme de jouets.

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Les maisons traditionnelles sont de forme rectangulaire en palme et en bois avec parfois des murs de terre. Le toit est en pente afin de favoriser l’écoulement des eaux lors des fortes pluies.

La structure familiale est celle de la famille nucléaire et monogame.

La cohésion familiale des chontal a été perturbée par la dégradation de l’environnement et le fait que les hommes doivent partir vers les villes chercher un emploi. L’alcoolisme pose un problème en réponse à cette fracture sociale rituelle.

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Religion et fêtes

La cosmogonie des yokot’an est peu étudiée. Leurs mythes font intervenir des histoires et de nombreuses créatures des eaux et des mangroves .

Le mythe de la Llorona , la femme qui pleure, une légende d’Amérique est aussi présent.

La religion est un syncrétisme entre mythes païens et religion des colons .

Les fêtes les plus importantes

  • 16 juillet : Notre Dame du Mont Carmel : ancienne patronne des pêcheurs qui est associée à Ix Bolom, la déesse de la mer
  • 8 décembre : l’immaculée Conception
  • Le 29 septembre : l’archange Michel

image pentanos de Centla (alfonso bouchot)

Environnement en danger

Leur environnement est menacé depuis les assèchements des lacs peu profonds pour y introduire l’élevage. Les terrains cultivés à présent sont devenus des pâturages. La pollution des eaux du nord du Tabasco par la pemex , les changements climatiques et la perturbation écologique due à la modification de la salinité des eaux sont autant de problèmes qui mettent en péril cet écosystème.

Certaines espèces sont éteintes, d’autres ont abandonné leur habitat. La mangrove est constamment en recul mais les mobilisations populaires contre la pemex et les sous-traitants s’enchainent.

Source : wikipédia, sur le net

CHONTALES MAYAS ou CHONTALES DU TABASCO

 

Traduction carolita de l'article de l'INPI

 

Auto-dénomination et tronc linguistique

Les Chontales de Tabasco sont un peuple maya qui vit dans l'État de Tabasco. Le terme chontal est un mot mexicain qui signifie "étranger". Ils se font appeler yoko t'anob ou yoko t'an, ce qui signifie "les gens qui parlent yoko ochoco". C'est un groupe totalement différent du peuple Chontal de Oaxaca.
La langue Yoko T'an appartient à la famille des Mayas et se décline en quatre variantes linguistiques.

Langue

 

Chontal de Tabasco

Le Chontal de Tabasco, ou comme ses locuteurs l'appellent, Yokot'an, est parlé dans l'état du Tabasco et appartient à la famille Maya. Avec les Ch'oles, ils constituent la branche ch'ol-chontale de la famille maya. Le recensement de la population et du logement de l'INEGI de 2010 a enregistré 37 224 locuteurs yokot'an. Le chontal de Tabasco regroupe quatre variantes :

  • chontal de Tabasco / yokot'an (est)
  • chontal du sud-est du Tabasco / yokot'an 
  • chontal du nord du Tabasco/ yokot'an
  • chontal du Tabasco central/ yokot'an

La langue Yokot'an de l'Est, du Centre sont moyennement menacés de disparition. La langue yokot'an centrale est très menacée de disparition, et la langue yokot'an du sud-est est très menacée de disparition.

Localisation et zone écologique

La population Yoko T'an occupe cinq municipalités dans l'État de Tabasco : Centla, Centro, Jonuta, Macuspana et Nacajuca. Dans ce dernier cas, la population indigène est majoritaire ; dans les autres, elle ne se trouve que dans certaines zones. À Centla, ils occupent la partie nord de la municipalité, la zone des marais, des lagunes et des mangroves, la partie la plus complexe du réseau pluvial. Dans la Macuspana, ils habitent également le nord. A Jonuta, ils occupaient, jusqu'à récemment, les sites les plus reculés. Dans le Centre, les Chontales vivent aux limites de la municipalité de Centla et sur les rives du rio Grijalva.
Leur territoire est situé presque au centre de l'État de Tabasco. C'est une zone difficile en raison de la configuration extrême de ses eaux. Macuspana, Centla et Nacajuca sont les territoires des embouchures de la Grijalva, de l'Usumacinta et de rivières plus petites. Dans la zone, il y a des chenaux, des lagunes et des courants. On y trouve également des marécages et une végétation identifiée comme étant populaire, tular, jahuactale et de mangrove. Autrefois, la forêt tropicale humide presque impénétrable y prédominait.
Dans les basses terres du Tabasco vivent 226 espèces d'oiseaux, 60 de mammifères, 46 de reptiles et 40 de poissons d'eau douce. Parmi la faune de la région, on trouve le saraguato, le singe-araignée, l'opossum, le renard, le raton laveur, le pécari, le daim, le tapir, le lapin sauvage, l'ara, le quetzal, le pigeon, la perdrix, des serpents de différentes espèces, le lézard, l'iguane, la pigua et les crevettes géantes, ainsi que des félins comme le jaguar, le puma ou le puma et le cerf, la plupart d'entre eux en danger d'extinction.
La végétation originelle était composée d'une flore de forêt tropicale avec une végétation persistante à trois niveaux où l'on trouvait l'acajou, le macayo, le laurier, le séquoia, le cèdre, le figuier, le magnolia, le caoutchouc, le palmier royal et l'arbre à pain. D'autre part, les mangroves sont la végétation dominante sur les rives du marais et les lagunes, forment d'épaisses forêts. Une grande partie de cette flore et de cette faune originales a disparu en raison de l'exploitation du bois et de l'essor de l'élevage extensif.

Histoire

Entre 2000 et 100 avant J.-C., les Olmèques ont occupé le territoire où vivent les Chontales de Tabasco. Certaines études archéologiques situent l'apogée des Mayas vers le troisième siècle de notre ère ; ce fut une période de splendeur pour eux. On en déduit qu'il y a eu un contact avec les Toltèques, car des vestiges archéologiques existent. Lorsque les espagnols sont arrivés, une grande partie de la population parlait nahuatl, l'influence nahuatl était donc importante.
Les Yoko T'an, habitants de la forêt tropicale humide, occupaient de préférence les hautes berges des rivières dans la plaine et les endroits de la plage et de la zone côtière, où l'on trouve actuellement d'importants complexes archéologiques. C'était un peuple d'agriculteurs, cultivant les zones humides au fur et à mesure que les eaux se retiraient des inondations annuelles, de sorte qu'ils avaient toujours du nouveau maïs à disposition ; c'était aussi un grand peuple de commerçants. La pêche s'effectuait à la fois en mer et dans l'immense réseau aquatique des plaines.
En 1518, Juan de Grijalva entre dans le territoire Yoko T'an. Un an plus tard, Cortés est arrivé pour rencontrer Tabscoob, seigneur de la région, qui l'a envoyé au Malintzi par le biais de tractations diplomatiques. En l'espace d'un an, après une bataille à Centla, Cortés a soumis les Yokot'an. À cette époque, les maladies apportées par les espagnols faisaient déjà des ravages dans la population. Finalement, les Chontales sont devenus des alliés des espagnols.
En 1614, la première église a été fondée à Nacajuca, faite de palme et de jahuacte. Au XVIIe siècle, 95% de la population indigène avait disparu et la selva avait retrouvé son domaine. Nacajuca, considérée comme le centre du monde des Yoko T'an, est le seul endroit important qui a survécu à la période coloniale, durant laquelle les espagnols ont encouragé l'élevage du bétail, tout en exploitant les colorants et le cacao. Les indigènes participaient à ces entreprises en tant que serfs.
Au siècle dernier, les indigènes étaient des fournisseurs de matières premières pour la population non indigène : chaux des huîtres, poutres et étais des mangroves, charbon et poisson ; ils arrivaient sur les sites de débarquement dans leurs cayucos pour vendre et acheter des marchandises ; ils évitaient le contact avec les blancs et les métis. L'expansion de l'exploitation du bétail et du bois a entraîné la dépossession de la population indigène, qui a été acculée dans la plaine d'inondation et le marais.
Au XXe siècle, l'exploitation pétrolière dans la région est la cause qui a eu le plus grand impact sur la vie des Chontales. Les premières installations ont eu lieu à Comalcalco et à Macuspana. Cela a entraîné un déversement monétaire dans la région qui, avec la prolifération de phénomènes tels que l'alcoolisme, a permis l'influence des religions évangéliques ou protestantes et la détérioration de l'environnement écologique. En conséquence de ce qui précède, il y a eu une rupture dans la structure traditionnelle du groupe basée sur les familles élargies, et une déstructuration de la culture autochtone.

Organisation sociale

La cellule familiale, fondée sur des liens de parenté étendus et sur des mécanismes de coopération, d'entraide et de redistribution, tend à se transformer face au déclin de l'agriculture comme activité prédominante, à l'incorporation progressive dans le système de l'emploi salarié et à la concurrence.

Autorités

Aujourd'hui, les villages sont des "délégations municipales" avec une structure similaire à celle du reste du pays, qui comprend les charges de délégué, secrétaire, trésorier, administrateur, chef de la police, entre autres. Ces autorités sont légalement reconnues par la municipalité. Les élections ont lieu par vote en assemblée tous les trois ans.
 

Religion et cosmovision

Les yoko t'an conçoivent un monde où se distinguent les entités liées à leur environnement. Doña Bolom (Ix Bolom) est la propriétaire de la mer et est visitée par des êtres volants, des "hommes-tigres" et des "mecaguas". Ix Bolom peut aussi être la lune, en rapport avec la fertilité.
Leurs mythes sont remplis d'êtres surnaturels qui habitent l'environnement, comme les "dieux de la terre", les propriétaires des lagunes et de la mangrove. Ces êtres ont pour mission immédiate d'empêcher la destruction et la surexploitation de l'environnement, dont la transgression induit le délinquant en erreur, lui fait perdre la tête, le rend malade ou le tue. On parle aussi d'autres êtres qui possèdent la terre (yumkaa, chwakiok, chibompam, etc.)
D'autre part, il existe un syncrétisme entre les dieux anciens et les saints chrétiens. Ainsi, la grande déesse de la fertilité, Ix Bolom, est identifiée à la Vierge de l'Assomption et sa fête est célébrée le 16 juillet. Le nouveau catholicisme maintient une lutte avec les pratiques religieuses autochtones, tandis que les groupes protestants disqualifient les deux cultes.

Activités productives

Les principales activités de subsistance des Yoko T'an sont l'agriculture, l'élevage, la pêche et la production artisanale. Pour compléter leurs moyens de subsistance, ils sont employés dans les secteurs des services et du commerce ou comme main-d'œuvre non qualifiée dans les activités de l'industrie pétrolière.
Ils pratiquent peu l'agriculture, de sorte qu'il peut y avoir deux ou trois récoltes de maïs par an.
Certains membres de ce peuple indigène ont une formation professionnelle, qui leur permet de développer leur travail dans leurs spécialités.

Fêtes

Chaque communauté chontale commémore un saint auquel elle attribue des qualités surnaturelles et auquel elle consacre une fête annuelle, parce qu'elle le considère comme son protecteur ou en raison de sa relation avec des éléments de l'univers comme la lune. Ainsi, par exemple, San Isidro Labrador et San Marcos sont les bienfaiteurs des agriculteurs, San Sebastian et San Francisco sont les bienfaiteurs des pêcheurs.
Le centre de vénération le plus important se trouve à Cupilco, municipalité de Comalcalco, où se trouve une église catholique dédiée à la Vierge de l'Assomption, "la Asunciona". Le 16 juillet, on lui apporte des offrandes ; il y a des processions, des feux d'artifice et une foire.
A Mazateupa, municipalité de Nacajuca, il y a le culte de San Isidro Labrador, identifié à un être surnaturel de la selva. La musique des tamborileros est importante dans la célébration. Parmi les danses, la Baila Viejo (vieille danse) se distingue, considérée comme un rite de passage ancestral pour la pêche et l'agriculture.

Gastronomie

Leur régime alimentaire comprend le maïs, le cacao, le riz, la banane et de nombreux légumes, en plus du bœuf, du porc, du poulet et de la dinde ; des espèces aquatiques telles que le poisson et la tortue ou le pochitoque. Certains des aliments préparés sont du poisson frit, du riz et du puchero, ce dernier consistant en un bouillon de viande de poulet accompagné de carotte, de potiron, de chayote et de yucca. Sa boisson principale est le pozol à base de cacao et de maïs.

Vêtements traditionnels

La robe chontale du Tabasco se compose d'une large jupe en percale ou bustier fleuri qui se termine par un holan très ramassé, appelé arandela, qui doit avoir un plumeau. Sous la jupe, on porte des jupons blancs ou des jupons avec de la dentelle, la blouse ou la chemise blanche a une bande brodée au point de longe, de différentes couleurs, avec des dessins de fleurs et d'animaux ; elle peut être brodée sur un fond noir ou de toute autre couleur ; elle a des manches courtes avec un carré au bas de la manche.
Un bandana rouge est porté comme accessoire, épinglé sur le côté droit de la taille et suspendu au-dessus de la jupe. Un châle de couleur vive est également porté. Les chaussures sont noires, fermées par de petits talons. La femme peigne ses tresses ou son turush et les orne de rubans colorés, avec lesquels elle fait un chongo avec un nœud et une tulipe rouge sur le côté gauche et sur le côté droit elle porte des peignes, des bagues ou des boucles d'oreilles et des colliers en or.

Activité artisanale

Les produits artisanaux sont fabriqués à partir de différentes matières premières disponibles dans l'environnement naturel des communautés Chontales, parmi lesquelles le guano, le roseau, la cañita, le bois de saule et les roseaux. On y fabrique des meubles en bois, des tambours, des masques, des paniers, des rideaux, des sacs, des chapeaux et des tapis.
Pour l'usage domestique, on fabrique de petits bancs d'une seule pièce appelés nestem, des paniers pour le transport et la pêche, des filets et des atarrayas. Les femmes fabriquent certains produits en céramique tels que les comales et les louches. La sellerie est également pratiquée, utilisant la peau de lézards et d'iguanes.

ART

 

Musique ou danse

Les danses qui sont pratiquées sont celles de la Baila Viejo, du Caballito Blanco, du Gigante Goliat, du Gigante y el Caballito et la danse rituelle du Pochó.
Les instruments de musique traditionnels sont les tambours, les flûtes en roseau et les maracas ou crécelles. Le tumkul, qui est un tambour en bois d'acajou de forme allongée, a pratiquement été abandonné, de sorte que les anciens tumkules qui sont conservés dans certaines communautés sont jalousement gardés et utilisés uniquement lors d'occasions spéciales. Une particularité des groupes de joueurs de tambour est que les tambours, qui vont du plus petit au plus grand, sont faits de bois de macuilis et de peau de veau ou de cerf. La musique des Chontales est continuellement retravaillée et mélangée avec des instruments modernes et des traditions musicales diverses.

Médecine traditionnelle

Les Yoko T'an pensent que les maladies proviennent d'une rupture avec l'ordre cosmique. Leur médecine est principalement basée sur l'herboristerie, mais elle est combinée à des cérémonies impliquant le surnaturel. Parmi les thérapeutes yoko t'an, les hueseros, les guérisseurs et les sages-femmes se distinguent ; ils ne rejettent pas la médecine allopathique et souvent ils sont soignés avec des traitements mixtes : celui traditionnel et celui fourni par la médecine institutionnelle.

PHOTOGRAPHIES

 

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