Canada : Les dénés

Publié le 2 Février 2014

Canada : Les dénés

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Canada : La nation dénée

Déné est le nom sous lequel on désigne l’ensemble des peuples athapascans. C’est également le nom que se donnent les chipewyan.

Le pays déné s’appelle le Denendeh

Ce sont des peuples apparentés culturellement mais sans unité politique.

Le mot déné veut dire tout simplement « peuple ».

Ils vivent dans le nord-ouest du Canada à l’emplacement des anciens territoires du nord-ouest dont ils sont les descendants des premiers habitants.

Langues : athapascanes de la famille na-déné (la langue apache fait partie également des langues athapascanes).

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carte des langues athapascan ischwar

Ils étaient des chasseurs nomades vivant en petites bandes qui suivaient les migrations de caribous et d’autres animaux de la région du Grand lac des Esclaves, du Grand lac de l’Ours et aux abords du lac Mackenzie.

Leurs territoires étaient composés de forêts sombres, de terres arides et de marécages nommés « muskeg ».

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Native Americans

Les groupes
  1. Les chipewyan (denesuline = les gens de la toundra)

Il s’agit du groupe le plus important qui à l’origine profitait d’un territoire imposant. Ce groupe connu des rapprochements conséquents avec les européens. Leur chef Matonabbee conduisit Samuel Hearne à l’embouchure de la rivière Coppermine. Ils se déplaçaient en petits groupes de plusieurs familles élargies entre les camps d’hiver et les camps d’été pour chasser, piéger, pêcher et récolter les fruits de la taïga tout autour des lacs de leur territoire. Avec le début de la traite des fourrures, ils s’organisent en onze groupes dans le voisinage des postes de traite européens. Ils étaient des intermédiaires dans la traite des fourrures entre les dénés, les cris et les anglais, contrôlant les postes aussi bien pour le transport des fourrures que pour la chasse des animaux. Les ennemis des chipewyans et des dénés en général étaient les cris, armés d’armes et feu et se déplaçant facilement sur les rivières.

2.Les flancs de chien (Tlicho ou dogrib)

Leur nom est dû à une légende qui affirmait que leur ancêtre était un puissant homme-chien.

Langue tlicho : 2640 locuteurs en 2006

Région linguistique : côte nord du Grand lac des Esclaves au grand lac de l’ours. La plus grande communauté de la région : Rae Edzo (ou Behchoko). Traditionnellement installés autour de Fort Rae, ils avaient un mode de vie stable entre le poste de traite et la mission jusque dans les années 40.

Ils ont obtenu après un processus de revendication dune vingtaine d’années la reconnaissance d’un territoire de 39.000 km2 entre le Grand lac de l’ours et le grand lac des Esclaves par le gouvernement fédéral canadien. Sur ce territoire il y a deux mines de diamants canadiennes. Ils ont leur propres corps législatifs au sein de quatre communautés. Le gouvernement fédéral conserve le contrôle du droit pénal comme dans le reste du Canada.

Les tlicho étaient d’habiles constructeurs de canots en écorce. Il en existait deux sortes : un grand canot aux extrémités élevées ressemblant aux canots de la traite des fourrures algonquiens. Le second était en forme de kayak évoquant les canots de leurs voisins inuits, avec des extrémités élevés et pointues, un pont partiel et une charpente ouverte à lattes étroites.

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3. Les castors (beavers ou danezaa ou tsattine)

Ils sont situés aux confins de la rivière Athabasca, la rivière Clearwater et sur le territoire au nord de la rivière de la Paix. Ils furent repoussés par les cris à l’ouest de leur territoire d’origine et durent alors remonter le cours de la rivière de la paix.

Population : 3000 personnes

Réserves en Alberta :

  • Boyer river (755 hectares)
  • Heart lake (275 hectares
  • Horse lake (794 hectares)

Réserves en Colombie britannique :

  • Blue berry river (385 hectares)
  • Doig river (239 hectares)
  • Halfway river (221 hectares)
  • West moberly (178 hectares)

Les danezaa faisaient commerce de fourrures de castors, de caribou et de bisons. Ce sont les trappeurs et coureurs des bois français qui les nommèrent castors.

4. Les peaux de lièvre

C’était la tribu la plus précaire, dépendant des cycles de 7 à 10 ans de la population des lièvres. Parfois cela entrainait des périodes de famine lors des fluctuations du nombre de lièvres. Ce groupe était le plus nomade et le plus méfiant vis-à-vis des étrangers, il nouait des contacts avec les inuit ou les kutchin essentiellement.

5. Les esclaves (slavey ou slaves, deh gah got’ine)

localisés au nord et au sud du lac des Esclaves.

La tribu des esclaves n’apparait dans un récit qu’au cours du XVIIIe siècle. La Hudson’s bay company regroupait sous ce nom tous les esclaves des tribus algiques (avec entre autre des chippewyans prisonniers des cris). Ils étaient différents des autres groupes, dispersés autour de Fort Norman, Wrigley, Simpson, Providence, ils étaient peu nombreux. Les esclaves du sud vivent sur la réserve de Hay river (région du slave sud). Certains d’entre eux ont choisi de continuer de vivre traditionnellement de la chasse et de la pêche.

6. Les couteaux jaunes (copper indians, yellowknives, t’atsaot’ine)

C’est une des seules tribus identifiée avec précision à partir de la première moitié du XVIIIe siècle. Ils sont proches culturellement et par la langue des chippewyans. Appelés aujourd’hui yellowknives, leur nom provient du fait qu’ils fabriquaient des instruments en cuivre qu’ils trouvaient sur des terres plus éloignées connues d’eux par leur nomadisme. Cette région riche en cuivre tenta rapidement les compagnies minières. Situés sur la rive sud et le bras est du Grand lac des Esclaves, ils vivaient en une bande importante et puissante qui faisait commerce dans la traite des fourrures.

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"Une femme autochtone épilant une peau à Arctic Red River, T.N.-O."
ver
s 1921 (O.S. Finnie/Archives publiques du Canad
a)

7. Les gwich’in (ou loucheux ou kitchin = les gens)

Ce peuple vit à la limite nord ouest de la forêt boréale avec pour voisins les inuits au nord. Avant les premiers contacts ils vivaient en 9 bandes sur des territoires d’étendant de l’intérieur de l’Alaska jusqu’au Yukon en suivant la vallée du mackenzie. Dans les territoires du nord-ouest ils vivent dans les localités de Fort Mc Pherson, Tsiigehtchic , Aklevik et Inuvik. Ils sont environ 5000 personnes.

Un lien pour en savoir plus sur les gwich'in sur civilisations.ca

Population
  • ALBERTA

Déné (Chipewyan)

Communautés: Athabasca Chipewyan First Nation | Chipewyan Prairie First Nation | Cold Lake First Nation | Fort McKay First Nation | Fort McMurray First Nation | Dene Tha' | Smith's Landing First Nation

Site :Athabasca tribal council

  • COLOMBIE BRITANNIQUE

Nation: Dunne-za (Beaver)

Communautés: Doig River | Halfway River First Nation | McLeod Lake | Prophet River First Nation | Saulteau First Nation | West Moberly First Nations

Nation: Dene-Thah (Esclave)

Nation: Sahtu

Communautés: Kwadacha

  • TERRITOIRES DU NORD-OUEST

Nation: Déné

Communautés Esclaves: Fort Liard | Deh Gah Gotie Dene Council (Fort Providence) | Jean Marie River First Nation | Ka'a'gee Tu First Nation (Kakisa Lake) | Hay River | Liidlii Kue First Nation (Fort Simpson) | Hahanni Butte | Pehdzeh Ki First Nation (Wrigley) | Sambaa K'e Dene (Trout Lake) | West Point First Nation

Communautés Sahtu: Behdzi Ahda First Nation (Colville Lake) | Deline First Nation (Fort Franklin) | Fort Good Hope | Tulita Dene (Fort Norman)

Communautés Tlicho (Dog Rib): Dechi Laot'i First Nations (Snare Lake) | Dog Rib Rae (Rae-Edzo) | Gameti First Nation (Rae Lakes) | Wha Ti First Nation (Lac La Martre)

Communautés Chipewyan: Deninu K'ue First Nation (Fort Resolution) | Lutsel K'e Dene First Nation (Snowdrift) | Salt River First Nation | Yellowknife Dene First Nation

  • SASKATCHEWAN

Nation: Déné

Communautés: Birch Narrows First Nation | Black Lake | Buffalo River Dene Nation | Clearwater River Dene | Fond du Lac | Hatchet Lake

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Histoire
  • 40.000 à 10.000 av JC : selon les anthropologues, l’homme arrive en Amérique venant d’Asie
  • 1492 : Christophe Colomb atteint l’Amérique
  • 1670 : le roi Charles II accorde à la compagnie de la baie d’Hudson (CBH) le monopole de la traite des fourrures en Amérique du nord
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Source
Hearne atteignant la rivière de Copperm
ine

  • Début 1700 : les chipewyan seront des intermédiaires pour les échanges entre la CBH de la baie d’Hudson et les tribus de l’ouest
  • 1763 : l’existence des droits ancestraux est reconnue par proclamation du roi d’Angleterre et interdit l’empiètement des colons blancs sur les terres indiennes.
  • Samuel Hearne (au service de la CBH) est le premier blanc à découvrir le grand lac des Esclaves.
  • 1763 : cession à la Grande Bretagne des possessions françaises du Canada.
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Fort Chipewyan Late 19th Century Hudson's Bay Post Provincial Archives of Alberta

  • Fondation du premier poste de traite (le vieil établissement » au sud du lac Athabasca
  • 1781 : premier traité entre indiens du Canada et la couronne britannique. L’île de Michillimakimac dans le détroit séparant les lacs Huron et Michigan est cédée pour 5000 livres sterlings
  • 1781/1784 : épidémie de variole qui décime la nation chipewyan
  • 1783 : guerre entre les cris et les castors
  • 1786 : premier poste de traite de la compagnie du nord-ouest à l’embouchure de la rivière des Esclaves
  • 1788 : édification de Fort Chipewyan par Alexander Mackenzie
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Old Fort Rae (NWT Archives/N-1979-073-0536)

  • 1823 : paix entre les flancs de chien et les couteaux jaunes après plusieurs années de querelles
  • 1835 : épidémie de variole qui emporte un tiers des autochtones des prairies
  • 1849 : établissement d’une mission catholique à Fort Chipewyan
  • 1850 : première définition des indiens dans la législation coloniale
  • 1852 : établissement de Old Fort Rae par la CBH. Les flancs de chien y amèneront chaque année la viande de 8 à 10.000 caribous à destination de l’étranger
  • 1859 : une épidémie décime 400 personnes à Fort Rae
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  • 1865 : épidémie de grippe dans la région de Fort Simpson :1000 dénés meurent
  • 1867 : des sœurs de la charité ouvrent un hopital au sacré cœur qui accueille les enfants orphelins suite aux épidémies. Loi constitutionnelle de 1867 : les EU achètent le territoire de l’Alaska à la Russie
  • 1869 : compétence législative sur les indiens et les terres indiennes donnée au gouvernement fédéral du Canada
  • 1870 : création des provinces du manitoba et des territoires du nord-ouest. 9 postes de traite existent en Denendeh
  • 1871 : traités 1 et 2
  • 1874 : traité 4
  • 1875 : loi sur les territoires du nord-ouest
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  • 1876 : traité 6
  • 1877 : traité 7
  • 1880 : le gouvernement britannique donne toutes les îles de l’arctique au gouvernement canadien
  • 1885 : épidémies de rougeole et de coqueluche : un cinquième de la population autochtone de la région de la rivière de la Paix disparait
  • 1896 : première loi pour la préservation du gibier dans les territoires du nord-ouest
  • 1897 : découverte de l’or dans les fleuve Yukon
  • 1899 : traité huit conclu par un représentant de la nation déné sud du Grand lac des Esclaves et la couronne du chef du Canada
  • 1902 : épidémie de rougeole
  • 1905 : création des provinces d’Alberta et Saskatchewan sur les anciens territoires du nord-ouest. Division des territoires du nord-ouest en 4 districts : Ungava, Franklin, Keewatin et Mackenzie.
  • 1911 : la population non-déné du district de Mackenzie à quadruplé. Interdiction de la chasse au castor dans l’alberta
  • 1914 : avec l’apparition de la monnaie, la « peau de castor » disparait comme monnaie d’échange
  • 1915/1920 : hausse constante du prix des fourrures
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image mineur à Port Radium

  • 1916 : convention concernant la protection des oiseaux migrateurs qui ne tient pas compte des droits de chasse autochtones. La convention est signée entre les EU et le Royaume uni pour sauver du « massacre »les oiseaux migrateurs.
  • 1917 : la loi sur la convention pour les oiseaux migrateurs devient loi. la loi sur la chasse des territoires du nord-ouest est introduite. Loi sur le gibier des territoires du nord-ouest
  • 1918 : forage pour le pétrole de Norman Wells par Imperial oil (Fort Mac Murray, rivière de la Paix)
  • 1920 : boycott des annuités du traité à Deninu Kué. Effondrement du marché des fourrures. Epidémie de grippe : 100 chipewyan perdent la vie
  • 1921 : traité n°11 conclu par la couronne du chef du Canada et les dénés du nord du Grand lac des Esclaves.
  • 1928 : épidémie de grippe dans le district de Mackenzie : 600 morts chez les dénés (10 à 15 % de la population)
  • 1930 : autorisation de piégeage de castors et chasse dans le district de Mackenzie. Découverte d’uranium sur le Grand lac de l’Ours.
  • 1931 : découverte de pechblende à Port Radium
  • 1932 : ouverture des mines de Port Radium
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rivière Yellowknife

  • 1933 : découverte d’or à Yellowknife. Il n’y a que des dénés qui vivent à Yellowknife.
  • 1934 : ruée vers l’or de Yellowknife
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Un puits de pétrole à Norman Wells appartenant à la société Imperial Oil, 1925. (Canada, Ministère de l'Intérieur / TN-O Archives/G-1979-001-0232)

  • 1936 : les affaires indiennes passent dans les mains du ministère des mines et des ressources
  • 1937 : les dénés décident de boycotter le traité huit à cause de l’empiètement de l’homme blanc sur leurs terres. Les trappeurs blancs deviennent des mineurs ou des prospecteurs
  • 1940 : protestation des dénés contre les règlements imposés sur la chasse et la trappe contraires aux promesses faites lors de la signature des traités
  • 1941 : début de Con hydro
  • 1942 : construction d’une route, d’un pipeline à Norman Wells par l’armée des EU
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  • 1944/1945 : 2e ruée vers l’or à Yellowknife, ouverture de la mine Giant
  • 1946 : barrage hydroélectrique sur la rivière Snare par Géant des mines
  • 1947 : découverte de pétrole à Leduc (sud d’Edmonton)
  • 1948/1949 : les dénés de la région d’Aklavik et Tucho désirent l’établissement de réserves indiennes, sans résulta. Des concessions minières sont accordées dans la région de Pine point
  • 1952 : exploitation pétrolière et gazière dans la région de Fort Simpson
  • 1953 : abolition sur la réserve de chasse des Mont Mackenzie
  • 1954 : abolition sur les réserves de chasse de Yellowknife et la rivière des Esclaves
  • 1967 : les dénés créent l’association Thebacha à Fort Smith
  • 1968 : constitution de la Fraternité des indiens des territoires du nord pour protéger leurs droits
  • 1978 : proclamation officielle de la nation dénée
  • 1980 :le tribunal international Russell sur les droits des indiens d’Amérique du nord et d’Amérique latine déclare le Canada coupable de vol de terres, d’eau et de ressources naturelles indiennes et coupable d’essayer de détruire un mode de vie.
  • 1981 : le cabinet fédéral approuve le projet de pipeline Norman Wells avec un retard de 2 ans. Sous la pression des premiers ministres provinciaux, le premier ministre supprime l’article 34 reconnaissant les droits autochtones dans la déclaration canadienne des droits. La chambre des communes reconnait quand à elle dans la loi constitutionnelle, les droits ancestraux issus ou issus de traités des peuples autochtones du Canada.
  • 1982 : l’assemblée des premières nations remplace la fraternité nationale des indiens du Canada.
  • 1984 : en dépit de l’opposition des dénés et des canadiens, premier essai de missile cruise le long de la vallée du Mackenzie.
  • 1986 : fondation de l’institut culturel déné
  • 1990 : les langues dénées sont reconnues comme langues officielles dans les territoires du nord-ouest.
  • 1993 : les gwichin, les flans de chien et les sahtu ne font plus partie du groupe des dénés.
  • 1998 : Jane Stewart, ministre des affaires indiennes émet des excuses officielles aux premières nations pour les traumatismes causés par les pensionnats et annonce un fonds de 350 millions de dollars pour entamer le processus de guérison.
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La traite des fourrures

Il s’agissait d’un échange de biens de nécessité contre des fourrures entre les colons européens britanniques et français et les autochtones des premières nations en Nouvelle France.

La fourrure était destinée au marché européen. C’était surtout celle du castor qui était prisée en raison de la demande pour les chapeaux, le piégeage en Europe ayant fait régresser les populations de castors européens.

C’étaient les voyageurs et les coureurs des bois qui traitaient directement avec les amérindiens. En échange ceux-ci recevaient des produits manufacturés en Europe, des armes à feu, des outils en métal, des vêtements, aussi de l’alcool.Au moment de la traite des fourrures, ces peuples vivaient dans une certaine stabilité en suivant les cycles de la chasse. Malgré tout ils connaissaient des temps durs.

Dans les années 1920, la découverte de pétrole à Norma Wells provoque un effondrement du marché des fourrures. Des lois restrictives sur la chasse détériorent encore plus les structures économiques des amérindiens.

Quelques données sur leur mode de vie

Les ressources alimentaires étaient assurées en grande partie par la chasse qui se pratiquait à partir d'arc, de flèches de lances et de pièges. Les gwich'in avaient élaboré un système de piégeage à l'aide de clôtures fabriquées avec des poteaux et des broussailles. Ils poursuivaient le gibier jusqu'à cet enclos pour les abattre plus facilement.

La viande et les poisson ainsi que les baies cueillies dans la forêt étaient séchés afin d'assurer leur conservation.

Les dénés observaient des rituels et des tabous pour assurer leur bien –être et leur sécurité. Il existait un tabou concernant les cycles menstruels des femmes qui étaient sensés offenser les esprits des animaux et pouvaient contaminer ou compromettre les réussites à la chasse. Les jeunes filles pubères étaient isolées dans des huttes pendant de longues périodes. Elles devaient porter des capuchons à franges afin qu’elles ne puissent pas regarder les chasseurs. Elles ne devaient boire qu’à l’aide d’un chalumeau rattaché à un sac contenant de la graisse dont la jeune fille devait s’enduire les lèvres afin de réduire son appétit.

Les vêtements

Les dénés éprouvaient une grande satisfaction de porter de beaux habits. C’était une preuve de bonne santé, une preuve de confiance en soi et de réussite sociale. La femme mettait tout son amour dans la confection des vêtements réalisés pour son mari et ses enfants.

Le vêtement estival traditionnel était fait en peaux de caribou et d’orignal tannées et grattées.les tenues étaient adaptées au climat et au mode de vie.

Le vêtement d’hiver était fabriqué à base de fourrure et lors des grands froids, il était composé de deux épaisseurs superposées : l’une avec le côté fourrure tourné contre la peau pour le confort et la chaleur et l’autre avec la fourrure tournée vers l’extérieur pour repousser la neige.

Des raquettes étaient utilisées également pour permettre aux dénés de se déplacer dans la neige poudreuse et de chasser. Les cadres en bois étaient fabriquées par les hommes et le tapis ou treillis fabriquée par les femmes avec des tendons.

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Les problèmes continuent......

De nos jours, l’exploitation des ressources naturelles sur leur territoire d’une grande richesse leur pose de nouveaux problèmes. En Alberta l’épicentre des sables bitumineux, c’est fort Mc Murray et le long de la rivière Athabasca.

Pour en savoir plus, je vous envoie vers ce lien :

Site internet des dénés : ICI

sources : les indiens de l’ouest canadien vus par les oblats 1885/1930 d’Anne-Hélène Kerbiniou, civilisation.ca, wikipédia, aussi longtemps que le fleuve coulera : la nation déné et le Canada de René Fumoleau

Rédigé par caroleone

Publié dans #indigènes et indiens

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