Chorale de l'an neuf
Publié le 31 Décembre 2013
Donnez-nous les clés de fa, les clés de sol
Rêves d’un chant du monde, ce chant qui n’est pas seul
Mi-chemin il accepte en son chœur les voix isolées
Fatigue ne connais point quand le la est donné
Solitude n’est plus le maître mot car l’écho porte haut
La mélodie qui suit la baguette du chef rossignol maître-mot
Signale aux grands du monde que la base est unie
Dominant de sa splendeur les orgues de la vie (et sans la barbarie)
Je butine le miel de la paix
En mon pollen sucre et amour
Je diffuse un nectar si parfait
Qu’il illumine l’alentour
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Sur la grande toile du monde
Je dessinerais le chant de fleurs aux multiples couleurs
Une tache de lumière et une mélodie
Un brin de pollen pour pérenniser la vie
Dans la voix
Dans l’écho
Dans la vue
Dans la montagne aux mille harmonies
Je signerais le message de ceux qui à la folie
Portent à bout de bras la croyance en l’humain
L’espérance en la terre en son lendemain
Portent à bout de cœur et à bout d’esprit
L’amour de la matière, celle qui fait vibrer les sens
Tout en cultivant les roses et les lupins à l’encre verte de l’espérance.
Si dans la fleur l’étamine dort
Je la réveille d’une bise tendre
Si dans la fleur le suc est fort
Je le partage à cœur fendre.