Le petit Ferrat illustré : Carco

Publié le 16 Novembre 2013

Le petit Ferrat illustré : Carco

Dis qu'as-tu fait des jours enfuis
De ta jeunesse et de toi-même
De tes mains pleines de poèmes
Qui tremblaient au bout de t
a nuit

Le petit Ferrat illustré : Carco

Il avait toujours dans la tête
Le manège d'anciens tourments
De la fenêtre par moment
Parvenaient des bouffées d
e fête

Le petit Ferrat illustré : Carco

Où sont les lumières lointaines
Voici fermés les yeux éteints
Ce chant des lilas au matin
De Montmartre à Mortefo
ntaine

Le petit Ferrat illustré : Carco

Dis qu'as-tu fait des jours enfuis
De ta jeunesse et de toi-même
De tes mains pleines de poèmes
Qui tremblaient au bout de t
a nuit

Le petit Ferrat illustré : Carco

image

Tu meurs sans avoir vu le drame
Carco qui ne sus que chanter
Te souviens-tu de cet été
De Nice où nous nous rencon
trâmes

Le petit Ferrat illustré : Carco

On faisait semblant d'être heureux
Le ciel ressemblait à la mer
Même l'aurore était amère
C'était en l'an quarant
e-deux

Le petit Ferrat illustré : Carco

Dis qu'as-tu fait des jours enfuis
De ta jeunesse et de toi-même
De tes mains pleines de poèmes
Qui tremblaient au bout de t
a nuit

Le petit Ferrat illustré : Carco

Excuse-moi que je le dise
Dans ce Paris où tu n'es plus
Comme Guillaume l'a voulu
Qu'un nom qui se mélan
colise

Le petit Ferrat illustré : Carco

Que l'avenir du moins n'oublie
Ce qui fut le charme de l'air
Le bonheur d'être et le vin clair
La Seine douce dans s
on lit

Le petit Ferrat illustré : Carco

Dis qu'as-tu fait des jours enfuis
De ta jeunesse et de toi-même
De tes mains pleines de poèmes
Qui tremblaient au bout de t
a nuit

Le petit Ferrat illustré : Carco

Ce coeur que l'homme avec lui porte
Ne change pas avec le vent
Nous mettrons demain comme avant
Des coquelicots à nos
portes

Le petit Ferrat illustré : Carco

Les mots que nous avons cueillis
Les voici pour celui qui meurt
Passent les gens et tu demeures
O poète de mo
n pays

Le petit Ferrat illustré : Carco

Dis qu'as-tu fait des jours enfuis
De ta jeunesse et de toi-même
De tes mains pleines de poèmes
Qui tremblaient au bout de ta
nuit

Jean Ferrat

(Paroles d'Aragon, 1995 Temey Sony)

Rédigé par caroleone

Publié dans #Le petit Ferrat illustré

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F
Un joli texte, une musique enjouée une jolie vidéo (des tableaux charmants) de quoi bien démarrer ce week-end de repos. Bisous Caro
C
Bonjour Fanfan,<br /> <br /> ça devait bricoler chez OB, je viens tout juste de recevoir les commentaires....<br /> Oui, c'est sympa comme chanson, pas très connue mais j'ai bien aimé me plonger un temps dans la vie de cet auteur.<br /> J'espère que ton week-end a été agréable, excuse du retard pour te répondre.<br /> Bises<br /> <br /> caro